Les installations périurbaines de la Berytus romaine : le cas du site MDWR 2 (Mdawar/Beyrouth)
Auteur / Autrice : | Georges El-Haibé |
Direction : | Pierre-Louis Gatier, Ziad Sawaya |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire / Archéologie |
Date : | Soutenance le 19/04/2018 |
Etablissement(s) : | Lyon en cotutelle avec Université Libanaise |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences sociales (Lyon ; 2007-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Histoire et Sources des Mondes Antiques (Lyon ; 2003-....) |
établissement opérateur d'inscriptions : Université Lumière (Lyon ; 1969-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Zeina Fani |
Examinateurs / Examinatrices : Assaad Seif | |
Rapporteur / Rapporteuse : Dominique Pieri, Chaker Ghabdan |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente les résultats d’une fouille archéologique préventive menée sur un site de la région périurbaine est de la ville antique de Beyrouth. Leur étude approfondie montre des changements dans la fonction d’utilisation de cet espace, toujours lié directement à la ville. Son urbanisme s’est développé sur les bords des prolongations des axes urbains. Il n’a été bien planifié qu’à partir du Ier s. apr. J.-C. durant sa transformation en un espace funéraire. Sa division par des limites de terrains servait probablement aux colons nouvellement installés pour leurs activités agricoles, économiques, artisanales, etc. L’installation de constructions monumentales dans ce secteur périurbain n’a commencé qu’à la fin du IIe s. apr. J.-C. C’est ainsi qu’un sanctuaire du culte héliopolitain a été construit dans la plaine côtière, entre les deux voies menant à la ville, au point le plus proche de la mer et sur une falaise. Sa destruction est confirmée durant le IVe s. apr. J.-C.,soit à cause du tremblement de terre du 348/349 apr. J.-C. soit à la suite de la christianisation de la région. Ensuite, ce secteur a abrité plusieurs grandes résidences qui ont été détruites, soit par le tremblement de terre du 551, soit ultérieurement. Vers le début de la période médiévale, l’espace périurbain est a été abandonné pour la récupération des pierres des anciens monuments. Son occupation par des bâtiments ne reprend qu’à la période ottomane.