Thèse soutenue

Exposition maternelle aux champs électromagnétiques, prématurité et petit poids de naissance pour l’âge gestationnel : données des cohortes Elfe et Epipage2

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Auteur / Autrice : Lucile Migault
Direction : Ghislaine Briot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Epidémiologie
Date : Soutenance le 29/11/2018
Etablissement(s) : Bordeaux
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sociétés, politique, santé publique (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : T8 - Cancer environnement
Laboratoire : Bordeaux population Health
Jury : Président / Présidente : Isabelle Lagroye
Examinateurs / Examinatrices : Ghislaine Briot, Isabelle Lagroye, Virginie Migeot, Mathieu Boniol, Ronan Garlantézec, Isabelle Baldi
Rapporteurs / Rapporteuses : Virginie Migeot, Mathieu Boniol

Résumé

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Les champs électromagnétiques présents dans l’environnement - qu’ils soient d’extrêmement basses fréquences ou radiofréquences - sont responsables d’expositions continuelles des populations. Toutefois, leur potentiel impact sur la santé néonatale est encore aujourd’hui mal connu, notamment en raison des difficultés des études épidémiologiques à évaluer l’exposition ubiquitaire à ces champs de façon suffisamment détaillée et précise. Le premier objectif de cette thèse était d’étudier le lien entre l’exposition maternelle aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences et deux indicateurs de la santé néonatale : la prématurité et le petit poids de naissance pour l’âge gestationnel. Le second objectif était de construire un outil permettant une estimation quantitative de l’exposition professionnelle aux radiofréquences. Les travaux menés en réponse au premier objectif s’appuient sur les données de deux cohortes de naissances françaises. L'exposition cumulée aux champs électromagnétiques d’extrêmement basses fréquences au cours de la grossesse a été évaluée grâce à l’application d’une matrice emploi exposition. Les résultats obtenus étaient en faveur d’une absence d’association avec le risque de petit poids de naissance pour l’âge gestationnel. Une association modeste pour le risque de prématurité spontanée a été rapportée chez les mères dont l’exposition cumulée jusqu’à 28 semaines d’aménorrhée était la plus élevée. Les travaux menés en réponse au second objectif reposent sur une collaboration internationale. A partir des calendriers professionnels recueillis dans le cadre d’une étude cas-témoins internationale et de mesures d’exposition extraites de la littérature, ces travaux ont permis la création d’une première matrice emploi exposition quantitative spécifique aux hautes fréquences et applicable dans les études épidémiologiques.