Les récepteurs histidine kinases : structure et distribution chez les eucaryotes et caractérisation fonctionnelle chez l’espèce Scedosporium apiospermum rencontrée au cours de la mucoviscidose.
Auteur / Autrice : | Anaïs Hérivaux |
Direction : | Nicolas Papon, Jean-Paul Latgé, Amandine Gastebois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie, virologie, parasitologie |
Date : | Soutenance le 16/10/2018 |
Etablissement(s) : | Angers |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie-Santé Nantes-Angers |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d'Etude des Interactions Hôte-Pathogène (Angers ; ....-2021) - Groupe d'Etude des Interactions Hôte-Parasite (Angers) |
Jury : | Président / Présidente : Thomas Guillemette |
Examinateurs / Examinatrices : Sabine Fillinger, Vincent Courdavault | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Murielle Gigou-Cornet, Marie-Noëlle Rosso |
Résumé
Les histidine kinases (HKs) représentent une vaste famille de protéines impliquées dans la perception des signaux environnementaux chez les bactéries, les champignons et les plantes. Ces protéines joueraient notamment un rôle majeur dans l’adaptation aux stresses, mais aussi dans la virulence de nombreux micro-organismes procaryotes et eucaryotes. Si les HKs sont à présent bien connues chez les bactéries et les plantes, tant sur un plan structural que fonctionnel, les connaissances concernant ces protéines chez les autres clades de l’arbre du vivant demeurent plus que fragmentaires. C’est ainsi que le premier objectif de ce travail a consisté en l’exploration in silico de la structure et de la distribution des HKs chez les organismes eucaryotes dans le cadre de plusieurs études bioinformatiques : i) chez les champignons inférieurs, ii)chez les levures bourgeonnantes et enfin iii) à travers l’ensemble des super-groupes eucaryotes. Les HKs n’étant pas retrouvées chez les mammifères, elles suscitent depuis quelques années une attention particulière de la communauté scientifique en tant que nouvelles cibles pour le développement d’antimicrobiens. C’est précisément dans ce contexte que la partie expérimentale de ce projet a été initiée au sein du GEIHP. Cette équipe porte en effet ses efforts sur le filamenteux multi-résistant Scedosporium apiospermum qui se situe au second rang parmi les moisissures capables de coloniser chroniquement les poumons des patients atteints de mucoviscidose. Ainsi, dans l’optique d’identifier de nouvelles cibles thérapeutiques du champignon, la seconde partie de ce projet s’est focalisée sur la caractérisation fonctionnelle des HKs chez Scedosporium apiospermum. En parallèle, cette étude nous a également amenés à développer de nouveaux outils moléculaires adaptés à S.apiospermum en vue de futures études d’imageries de fluorescence et de bioluminescence.