Littératie en santé, inégalités d'information et état de santé des personnes atteintes de cancer
Auteur / Autrice : | Youssoufa mlaraha Ousseine |
Direction : | Julien Mancini |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Pathologie humaine. Recherche clinique et santé publique |
Date : | Soutenance le 21/11/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | École Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences économiques et sociales de la santé & traitement de l’information médicale (Marseille) |
Jury : | Président / Présidente : Florence Duffaud |
Examinateurs / Examinatrices : Florence Duffaud, Jacques Cornuz, Anne-Marie Schott Pethelaz, Marie-Anne Durand | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jacques Cornuz, Anne-Marie Schott Pethelaz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La littératie en santé (LS) désigne les connaissances, la motivation et les compétences permettant d’accéder, comprendre, évaluer et appliquer l’information dans le domaine de la santé. C’est un déterminant majeur de santé qui est fréquemment considéré comme un mécanisme des inégalités sociales de santé. Ce travail de thèse a comme objectif fondamental d’évaluer l’association entre la LS, les inégalités d’information et l’état de santé des personnes atteintes de cancers. Toutefois, devant le manque d’instruments de mesure de la LS, nos premiers travaux ont consisté en la validation d’outils de mesure en France. Nos travaux empiriques se sont appuyés sur les analyses de trois enquêtes.Ces analyses ont permis d’obtenir des éléments de validation de plusieurs échelles subjectives en version française évaluant la LS, la numératie et la décision partagée.Un niveau limité de LS a été montré associé à une moindre participation au processus de décision partagée, des comportements de recherche d’information et un état de santé mentale et physique altéré. De plus, les patients avec un niveau limité de LS sollicitent davantage le médecin généraliste et les services sociaux.La prise en compte du niveau de LS des patients pendant tout le parcours de soins nous parait indispensable. Cela pourrait permettre d’adapter l’information au niveau de LS afin de réduire les inégalités d’information et augmenter la participation des patients à la prise de décision. En outre, cela pourrait également permettre aux professionnels de santé de proposer un accompagnement particulier pour les personnes à faible niveau de LS afin d’améliorer leur état de santé et leur qualité de vie.