Auteur / Autrice : | Soraya Noriko Uema |
Direction : | Jacques Ginestié, Alice Pedregosa |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'éducation |
Date : | Soutenance le 20/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Cognition, Langage et Education (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Université Aix-Marseille. Apprentissage, didactique, évaluation, formation |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Godbert-Mouret |
Examinateurs / Examinatrices : Alice Pedregosa, Muriel Guedj | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Silvania Sousa Do Nascimento, Dimitrios Koliopoulos |
Résumé
Cette thèse vise à mieux comprendre de quelle manière les ateliers scientifiques animés par des chercheurs à l’université essayent de motiver les élèves de l’école primaire au lycée à suivre une carrière scientifique universitaire. Notre défi majeur a été d’analyser ces ateliers scientifiques à une fin didactique en prenant en compte la complexité d’interactions des acteurs et leurs attentes. Ainsi, ce travail repose sur une analyse des ateliers en les considérant comme un système dynamique complexe. Nous articulons une approche qualitative qui consiste en un « noyau d’analyse complexe » d’une triangulation systémique entre le contexte, la stratégie et la production.Dans cette perspective, cette thèse apporte une réflexion sur la culture des évaluations dans le domaine de l'éducation en proposant une modélisation d’une « évaluation multiréférentielle » basée sur trois critères : l’efficacité, la pertinence et l’efficience. Pour ce faire, différents niveaux d’analyse sont proposés à partir de questionnaires et d’entretiens auprès d’élèves, de médiateurs et d’enseignants, ayant participé à des ateliers.Les résultats ont mis en évidence des décalages entre les objectifs des acteurs et les visées institutionnelles affichées pour ces ateliers. L’enjeu pour les médiateurs, les enseignants et les élèves se situe avant tout dans un registre du plaisir. En plus, les médiateurs interrogés valorisent peu leur parcours scolaire et universitaire, alors que les élèves voient avant tout le parcours du chercheur comme relevant d’une vocation.