Défunts, pratiques et espaces funéraires au cours du Haut-Empire dans la civitas de Forum lulli
Auteur / Autrice : | Alexia Lattard |
Direction : | Jean-Christophe Sourisseau, Aurore Schmitt |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Archéologie |
Date : | Soutenance le 12/12/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Espaces, Cultures, Sociétés (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | : Ecole doctorale Sciences de l'Environnement (Aix-en-Provence ; 1996-....) - Anthropologie bio-culturelle, droit, éthique et santé (Marseille) - Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Brun |
Examinateurs / Examinatrices : Aurore Schmitt, Valérie Bel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : William Van Andringa, Dominique Castex |
Mots clés
Résumé
Cette thèse étudie, dans toute leur complexité et leur variabilité, les pratiques funéraires au sein du territoire de Forum Iulii (commune actuelle de Fréjus), l’une des civitas de la Province de Narbonnaise définie par Auguste à la fin du Ier siècle av. n. è. Il s’inscrit sur une période chronologique longue riche en bouleversements socio-culturels (Ier s.- IVe s. de n.è.), propre à révéler l’évolution de ces pratiques et ainsi d’appréhender la relation qu’entretiennent les individus et/ou les groupes sociaux avec leurs traditions funéraires. Ce cadre spatio-temporel est également choisi pour sa cohérence et sa richesse documentaire. L’étude est basée sur une approche interdisciplinaire,entre archéologie et anthropologie biologique. Les paramètres étudiés, selon cette double perspective, participent conjointement à une lecture individuelle puis globale des sépultures et des ensembles funéraires afin de restituer les pratiques et l’influence des facteurs socio-culturels sur le traitement des morts. Le recours à ces deux disciplines garantit une compréhension optimale des systèmes de représentations sociales propres à une communauté face au décès de l’un de ses membres. L’analyse des restes osseux humains (âge au décès, sexe, état sanitaire), mais également celle des restes matériels (ensemble de dépôts associés, architecture de la sépulture, mode d’implantation traitement du corps, etc.) constituent les outils incontournables de l’archéologie de la mort qui vise alors à contribuer à une meilleure connaissance des populations antiques grâce à une approche bioculturelle.