L'accouchement par césarienne à terme ou pré-terme n'induit pas de conséquences néfastes à long terme chez la souris
Auteur / Autrice : | Morgane Chiesa |
Direction : | Nail Burnashev, Yehezkel Ben-Ari |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Neurosciences |
Date : | Soutenance le 27/06/2018 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Sciences de la Vie et de la Santé (Marseille) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : INMED - Institut de Neurobiologie de la Méditerranée (Marseille) - Association nationale de la recherche technique (France) |
Jury : | Président / Présidente : Michel Desarménien |
Examinateurs / Examinatrices : Hugo Lagercrantz, Julie Koenig | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Nicholas Spitzer |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La césarienne est un mode d’accouchement alternatif recommandé lorsque la vie de la mère ou du fœtus pourrait être mise en danger par l’accouchement naturel. Ces dernières années, de nombreuses études ont rapporté que la césarienne augmentait le risque de développer des troubles tels que l’autisme. Pourtant, ces études sont controversées à cause des nombreux facteurs impliqués dans la naissance par césarienne à prendre en compte. Pour résoudre ce problème, nous avons utilisé des souris nées par césarienne et évalué des paramètres liés à l’autisme. En évaluant leur sociabilité, communication verbale et comportements répétitifs, nous avons trouvé que la césarienne n’induit qu’une modification précoce et transitoire de la communication. La césarienne n’affecte pas non plus l’activité cérébrale même si de petites altérations morphologiques éphémères sont observées à la naissance. Par conséquent, la césarienne conduit à des modifications à court terme non suffisantes pour induire l’autisme.