Le féminin dans les séries animées françaises pour enfants. Le genre joué et déjoué par les personnages d'animation
Auteur / Autrice : | Mélanie Lallet |
Direction : | Éric Maigret |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 28/11/2017 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Communication, information, médias (Paris) | |
Equipe de recherche : Institut de Recherche Médias, Cultures, Communication et Numérique (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Jamil Dakhlia |
Examinateurs / Examinatrices : Éric Maigret, Jamil Dakhlia, Marlène Coulomb-Gully, Béatrice Fleury, Franck Rebillard, Régine Sirota | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marlène Coulomb-Gully, Béatrice Fleury |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente une analyse sociohistorique des identités de genre proposées par les séries animées télévisées françaises. Une analyse de la programmation ainsi que des phénomènes d'adaptation et de reprise permet de mettre en évidence un jeu de tension entre conformisme et innovation, mais aussi d'éventuels effets de retour en arrière. Nous verrons que ces programmes ont souvent relayé une construction différentialiste du genre, caractérisée par la subalternité du féminin et son assignation à des fonctions d'assistance et de soin. Néanmoins, en accompagnant les transformations de notre société, certaines séries animées ont pu remettre en cause les normes de genre et les oppositions classiques.En plus de l'analyse d'un corpus audiovisuel de 56 séries animées françaises (1957-2014), un terrain ethnographique et 11 entretiens approfondis ont été réalisés auprès de l'association Les Femmes s'Animent et de professionnel·le·s de l'animation en 2015-2016. Ce nouveau volet de la recherche interroge la façon dont les différents acteurs (scénaristes, producteurs, animateurs, diffuseurs etc.) qui interviennent dans la chaîne de fabrication d'un dessin animé pour la télévision choisissent ou non de défendre des représentations plus équitables des genres, en relation avec les contraintes organisationnelles et économiques propres à l'animation audiovisuelle française, ainsi que les normativités relatives à l’impératif de protection des jeunes publics.