Le '' moi '' et le '' divin '' chez Fichte et Nabert : une contribution à la philosophie de la religion
Auteur / Autrice : | Olga Netrebiak |
Direction : | Philippe Capelle-Dumont |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie de la religion |
Date : | Soutenance le 30/09/2017 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de Théologie et Sciences Religieuses (Strasbourg ; 1997-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Théologie catholique et sciences religieuses (Strasbourg) |
Jury : | Président / Présidente : Philippe Vallin |
Examinateurs / Examinatrices : Stéphane Robilliard | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Carla Canullo, Marc Maesschalck |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La présente thèse articule les deux catégories fondamentales de la philosophie de la religion : le « moi » et le « divin », ce en dialogue avec deux interlocuteurs privilégiés, Fichte et Nabert, chez lesquels cette double thématique fut exploitée de manière originale et géniale. Fichte pense le « moi » comme le centre de l'intériorité et de la vie consciente de l'homme qui est une activité incessante vers l'unité de soi. Nabert, quant à lui, part du concept fichtien du « moi » pour élaborer la catégorie du « divin » ; celui-ci apparaît alors comme une demande de la conscience en sa structure fondamentale : elle le reçoit alors qu'il s'affirme à même le« moi». L'examen conjoint de de ces deux pensées apporte, nous cherchons à le montrer, une contribution majeure à la philosophie de la religion contemporaine : elle permet en effet à celle-ci d'avancer dans les réponses aux nombreux défis qu'il lui appartient de relever, soit : la redécouverte de certains préliminaires comme la conscience religieuse, le langage adéquat sur « Dieu », la question critériologique dans la désignation du « divin », le « témoignage » absolu. A cet effet, trois catégories principales sont sollicitées et éprouvées : I'« intériorité » et la place de I'« affectivité » dans l'expérience religieuse, enfin la « vérité » qui polarise toute réflexion philosophique sur la religion.