Le corps dans l'œuvre romanesque de Philip Roth
Auteur / Autrice : | Alina-Laura Nechita |
Direction : | Paule Lévy |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance le 22/09/2017 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'histoire culturelle des sociétés contemporaines (Guyancourt, Yvelines ; 1998-....) |
établissement opérateur d'inscription : Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (1991-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sylvie Bauer |
Examinateurs / Examinatrices : Paule Lévy, Ada Savin | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Aurélie Guillain, Brigitte Félix |
Mots clés
Résumé
Le corps est une préoccupation constante chez Philip Roth, écrivain singulier dont la finesse d’observation n’a d’égal que la distance ironique. Corps biologique, corps social, corps monstrueux, corps abject, corps malade, constituent autant d’avatars de l’existence humaine individuelle et collective. De quoi relève cette présence presque obsessionnelle de la dimension corporelle dans les récits de Philip Roth ?Ce travail vise, dans le cadre d’une approche plurielle et transdisciplinaire, à retracer l’évolution du corps dans des textes qui mettent en lumière des crises existentielles et créatrices. Vue sous cet angle, l’œuvre fictionnelle rothienne semble se décliner en quatre mouvements : impasse existentielle, puis ouverture vers l’autre et vers le monde, ensuite tentative de se réinventer en toute impunité, et, enfin, prise de conscience de l’inévitabilité de la mort. Si le corps est d’abord perçu comme un fardeau, une prison, il n’est susceptible de s’alléger, de se libérer, qu’au travers d’une expérience de l’altérité. Le sujet n’advient à lui-même que dans l’espace de l’écriture où la chair se fait verbe. Cette lecture du corps dans le roman rothien s’achève sur l’analyse d’une dématérialisation progressive du corps charnel dans le corps textuel.