Les stratégies des Compagnies Nationales Pétrolières pour la sécurité des approvisionnements dans les pays dits BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Intégration verticale et coût d’opportunité pour les coentreprises
Auteur / Autrice : | Draga Claudia Marin |
Direction : | Sophie Méritet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 06/07/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Sciences et Lettres (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale SDOSE (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d’Economie de Dauphine (Paris) |
Etablissement de préparation de la thèse : Université Paris Dauphine-PSL (1968-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Patrice Geoffron |
Examinateurs / Examinatrices : Patrice Geoffron, Frédéric Lantz, Helder Queiroz Pinto Junior, Philippe A. Charlez | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Frédéric Lantz, Helder Queiroz Pinto Junior |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les besoins en pétrole ont généré des dépendances et des fragilités, autant au niveau des pays consommateurs, que producteurs. Cette ressource a un rôle stratégique dans notre société, notamment dans le transport. Les NOCs (compagnies nationales pétrolières) en sont des acteurs centraux, qui poursuivent leurs objectifs, mais aussi des intérêts de l’Etat. Les pays dits BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine) sont des économies avec une influence significative sur le marché de l’énergie. Nous analysons deux comportements des NOCs pour améliorer la sécurité énergétique nationale : l’intégration verticale pour les pays consommateurs (Inde et Chine) et l’exploration réalisée par les coentreprises en partenariat avec les IOCs (compagnies privées) pour les producteurs (Brésil et Russie). Nous utilisons des méthodes économétriques et le calcul de rentabilité d’un projet d’exploration. Nous estimons le coût d’opportunité lié à un retard de la production. Le sujet est pertinent, dans un contexte d’instabilité politique de certains producteurs de pétrole et un prix du brut faible depuis la moitié de l’année 2014, obligeant les compagnies à revoir leurs stratégies.