La «résistance populaire» palestinienne face à l’occupation israélienne dans le contexte de l’après seconde Intifada en Cisjordanie (2005-2016). Territorialités et mobilisations
Auteur / Autrice : | Antoine Garrault |
Direction : | Yves Palau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences Politiques |
Date : | Soutenance le 04/12/2017 |
Etablissement(s) : | Paris Est en cotutelle avec Oxford Brookes University |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Organisations, marchés, institutions (Créteil ; 2010-) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Interdisciplinaire d'étude du Politique Hannah Arendt (Créteil) |
Jury : | Président / Présidente : François Mabille |
Examinateurs / Examinatrices : Yves Palau, Stéphanie Latte Abdallah | |
Rapporteur / Rapporteuse : Laetitia Bucaille, Amine Aït-Chaalal |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif principal de ce travail est d'expliquer et de comprendre les relations existantes entre les territorialités en compétition dans l’espace cisjordanien et les mobilisations de groupes et d’activistes engagés dans la résistance populaire contre l’occupation israélienne entre 2005 et 2016. Les territorialités prises en considération dans ce travail rassemblent celles des acteurs israéliens de l’occupation, des militants palestiniens étudiés dans cette thèse et regroupés autour d’un objet construit que nous avons nommé la « RP » ainsi que celles des multiples agents politiques et sociaux présents dans ce conflit.Pour cela, nous adoptons une approche scientifique interactionniste propre à l’étude des relations de pouvoir, des politiques de conflits et de la sociologie des mobilisations. Nous accordons une place importante à la description de la situation de colonisation de peuplement et au décryptage de la configuration (au sens éliassien du terme) sociopolitique cisjordanienne afin d’analyser les interactions conflictuelles qui engagent les mobilisations de nos enquêtés. De manière générale et en relation avec notre objet d’étude, il apparaît que l’entrée par la notion de territorialité est tout à fait heuristique pour traiter notre problématique. Elle permet aussi d’expliquer et de comprendre les mobilisations de nos acteurs de la RP à partir de l’étude contextualisée de multiples processus politiques.