Thèse soutenue

L’Insurrection dans le roman du XIXe siècle : de Prosper Mérimée à Lucien Descaves

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Auteur / Autrice : Estelle Bédée
Direction : Pierre-Jean Dufief
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et littérature françaises
Date : Soutenance le 15/12/2017
Etablissement(s) : Paris 10
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre des Sciences des Littératures en langue Française (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Pierre Loubier
Examinateurs / Examinatrices : Pierre-Jean Dufief, Pierre Loubier, Jean-Marc Hovasse, Matthieu Letourneux, Gabrielle Melison-Hirchwald
Rapporteurs / Rapporteuses : Pierre Loubier, Jean-Marc Hovasse

Résumé

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Le travail construit un corpus autour de romans canoniques consacrés au thème de l'insurrection. Il s'agit d'étudier les représentations de la foule, les portraits d'insurgés, la place du référent historique, ainsi que la dimension idéologique de ces textes. L’étude typologique amène donc à réfléchir sur des questions génériques : roman historique, roman à thèse, et dans une certaine mesure, roman d'aventure. Les interactions de l’écriture romanesque avec les autres formes d’expression artistiques et médiatiques permettent d’interroger sur le rapport au contexte, en s’appuyant également sur l’histoire littéraire. La thèse est donc divisée en deux parties : la première approfondit le contexte du XIXe siècle,en France et à l’étranger, afin de comprendre la relation à l’évènement et les idéologies de l’époque, qui se retrouvent intégrés à la fiction. La seconde se concentre sur l’écriture, (les personnages, motifs et discours), pour tenter de répondre à la question suivante : le roman d’insurrection est-il un genre à part entière ? L’insurrection en tant que thème apparaît alors comme le moyen d’exprimer son rapport au monde, une modalité d’expression à la fois ancrée dans le réel et soumise à une vision subjective qui ne peut s’affranchir de l’idéologie ; le roman d’insurrection devient alors un fragment de la chronique et une ouverture sur l’histoire contemporaine