Réponses à la mission culturelle de la télévision publique : analyse sémiologique des rapports institutionnels, des figures de l'artiste et des écritures numériques à France Télévisions (1993-2017)
Auteur / Autrice : | Lucie Alexis |
Direction : | Frédéric Lambert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 17/11/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Laurent Martin, Emmanuël Souchier |
Rapporteur / Rapporteuse : Marie-France Chambat-Houillon, Sébastien Rouquette |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Ce travail s’intéresse à la mission culturelle de France Télévisions à partir de la problématique suivante : La culture à la télévision de service public a-t-elle une qualité particulière ? Si oui, quels en sont les principes régulateurs et comment se manifeste sa cohérence ? À partir d’une définition restrictive de la notion de culture qui inclut à la fois les grandes disciplines artistiques et les productions des industries culturelles, le lecteur suit un parcours chronologique à travers trois mouvements : une analyse de rapports institutionnels publiés entre 1993 et 2008 ; une étude de figures d’artistes tels que visibles dans trois émissions de plateau (On n’est pas couché, Ce soir (ou jamais !) et Des mots de minuit) entre 2010 et 2011 ; des formes numériques d’écriture et de diffusion de la culture expérimentées entre 2011 et 2017. Nous appuyant sur une histoire de la télévision publique, nous nous inscrivons principalement dans une perspective sémiologique. Toutefois, nous empruntons quelques outils à l’analyse de discours, à l’approche par les modèles socio-économiques des industries culturelles, et proposons une conduite d’entretien graphique. L’hétérogénéité des objets concrets et des méthodologies que nous mobilisons nous conduisent à conclure que la culture de la télévision de service public se nourrit à la fois d’une conception majoritairement institutionnellement consacrée, d’une attention portée aux productions des industries culturelles et aux « médiacultures » et tend à s’élargir davantage au travers d’expériences numériques. C’est d’une conjugaison de cet ensemble d’éléments sur un mode propre que procède la culture de la télévision de service public.Descripteurs : télévision publique ; France Télévisions ; culture et arts ; industries culturelles ; rapport institutionnel ; programmes télévisuels ; nouvelles écritures audiovisuelles ; geste graphique