Agriculture en Indonésie
Auteur / Autrice : | Guswandi Guswandi |
Direction : | Rémy Herrera |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/04/2017 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale d'Économie (Paris ; 2004-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre d'économie de la Sorbonne (Paris ; 2006-....) |
Jury : | Président / Présidente : Hugues Tertrais |
Examinateurs / Examinatrices : Rémy Herrera, Bruno Tinel | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Catherine Figuière, Thierry Pouch |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse s’efforce de démontrer que l’évolution de l’agriculture et de la politique du développement agricole en Indonésie est fondée sur de longues expériences historiques s’étendant de l’époque précoloniale jusqu'à aujourd’hui. Les processus de développement ne sont pas de formes linéaires. Ils se sont réalisés par petits à-coups. Suivant les époques, ces différents processus de développement agricoles ont pu suivre des directions opposées.Ceux-ci ont également connu des contradictions fondamentales qui varient en fonction des intérêts de leurs promoteurs. Ces différents développements dépendent en effet de l'État et de ses relations avec d’autres agents comme les grands planteurs (propriétaires des plantations) et les paysans. Ces relations ne sont pas souvent fondées sur un principe d’égalité. L’influence des paysans en matière de négociation est souvent faible face aux autres agents économiques. L’héritage colonial et les structures féodales se font encore sentir de nos jours, et les paysans sont souvent en position de faiblesse, à moins qu’ils s`organisent entre eux pour leurs intérêts communs. Même si les quantités de productions agricoles sont en augmentation, la structure agraire inégale n'a pas beaucoup changé jusqu’à maintenant, depuis les époques féodales (locales), coloniales (européenne) et pendant l`occupation japonaise peu de choses ont changé. Les paysans doivent s’organiser et coopérer ensemble afin d’obtenir l’accès aux terres agricoles et défendre cet accès. Pour les paysans papous, la question principale reste posée : quels seraient des intérêts communs ou convergents entre les paysans indonésiens, ceux du centre (Java), ceux de la périphérie et ceux de Papouasie par exemple pour construire un meilleur avenir pour eux et lutter contre les fortes pénétrations dont ils souffrent aujourd'hui des investissements des capitalistes étrangers, mais aussi de celles des nationaux avec leurs propres élites locales ?