Thèse soutenue

Analyse transcriptomique globale et génétique fonctionnelle chez la plante parasite Phelipanche ramosa

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Auteur / Autrice : Vincent Goyet
Direction : Philippe SimierPhilippe DelavaultGrégory Montiel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du végétal
Date : Soutenance le 28/09/2017
Etablissement(s) : Nantes
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Végétal-Environnement-Nutrition-Agro-Alimentaire-Mer (Angers)
Partenaire(s) de recherche : COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019)
Laboratoire : Laboratoire de Biologie et Pathologie Végétales (Nantes)
Jury : Président / Présidente : Florian Frugier
Rapporteurs / Rapporteuses : Claudine Franche

Mots clés

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Mots clés libres

Résumé

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Les plantes sont connues pour être des organismes autotrophes mais au cours de l’évolution certaines d’entre elles ont opté pour un mode vie parasitaire. La clé de cette transition repose sur l’apparition d’un organe permettant la mise en place de l’interaction entre la plante parasite et la plante hôte : l’haustorium. La formation de cet organe chez les Orobanchaceae hémiparasites (photosynthétiques) peut être induite en réponse à des facteurs inducteurs d’haustorium (HIF) issus de la dégradation des parois racinaires de l’hôte. Chez les holoparasites (non photosynthétiques) tels que les orobanches, l’induction haustoriale demeure un processus mal compris du fait de l’absence d’activité des HIF connus. Ces travaux de thèse montrent que l’haustoriogenèse chez l’Orobanchaceae holoparasite Phelipanche ramosa est induite par des molécules contenues dans les exsudats racinaires de son hôte, le colza. L’établissement d’un transcriptome de référence et une analyse de la réponse transcriptomique globale des graines germées de P. ramosa en réponse aux exsudats de colza suggèrent l’établissement d’une signalisation hormonale. Le fractionnement HPLC ainsi que des analyses UPLC-MS montrent la présence d’un composé de type cytokinine dans la fraction la plus active des exsudats. En parallèle, l’activité inductrice d’haustorium des cytokinines a été démontrée proposant un rôle majeur de ces phytohormones lors de l’haustoriogenèse chez P. ramosa. Ce travail de thèse a également permis de cultiver P. ramosa en l’absence de l’hôte par la mise en place de lignées de cals, et également d’établir une méthode de transformation génétique permettant des approches de validation fonctionnelle.