Thèse soutenue

Rôle des composés de l’enveloppe bactérienne dans la vie libre et symbiotique des Bradyrhizobium

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Auteur / Autrice : Nicolas Busset-Tournier
Direction : Eric Giraud
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanismes des Interactions parasitaires pathogènes et symbiotiques
Date : Soutenance le 26/10/2017
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : GAIA (Montpellier ; École Doctorale ; 2015-...)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire des Symbioses Tropicales et Méditerranéennes (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Brigitte Brunel
Examinateurs / Examinatrices : Eric Giraud, Peter Mergaert, Philippe Normand, Catherine Boivin-Masson
Rapporteurs / Rapporteuses : Peter Mergaert, Philippe Normand

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le genre Bradyrhizobium est le genre de rhizobia qui nodule la plus grande diversité d’espèces de légumineuses. Certaines de ces bactéries ont la particularité d’établir une symbiose fonctionnelle avec des légumineuses du genre Aeschynomene en utilisant un processus Nod-indépendant. De plus, au sein des nodules d’Aeschynomene, les Bradyrhizobium subissent une différenciation terminale en bactéroïde qui s’accompagne de modifications métaboliques et morphologiques drastiques. A la différence de la majorité des autres rhizobia, des hopanoïdes sont retrouvés au sein des membranes de l’ensemble des souches de Bradyrhizobium, dont certains, de façon inédite, liés à l’une des très longue chaîne d’acide gras (VLCFA) présentent sur le lipide A du LPS de ces bactéries. De plus, le LPS des Bradyrhizobium photosynthétiques possède un antigène-O également inédit et non-immunogénique. Le but de cette thèse était de déterminer si les particularités de la membrane externe des Bradyrhizobium pouvaient être impliquées dans la physiologie de ces bactéries ainsi que dans l’initiation et le maintien de la symbiose avec Aeschynomene. Les résultats obtenus ont mis en évidence que les hopanoïdes et plus particulièrement ceux liés au lipide A, ainsi que les VLCFAs permettent de rigidifier la membrane externe des Bradyrhizobium. Ces propriétés leur confèrent ainsi une plus grande résistance face aux conditions de stress, dont celles présentes au sein des nodules d’Aeschynomene, ce qui permet aux Bradyrhizobium de maintenir une symbiose efficiente avec ces plantes. Ces travaux ont ainsi permis d’avancer dans la connaissance de la voie de biosynthèse et du rôle du LPS atypique et des hopanoïdes des Bradyrhizobium et pourrait conduire à la production d’inocula plus résistants.