La possibilité socio-culturelle d’apparition de l’autofiction : étude comparée en France et en Iran
Auteur / Autrice : | Khadijeh Seid Mohammadi |
Direction : | Sylvie Camet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littératures et Civilisations |
Date : | Soutenance le 21/12/2017 |
Etablissement(s) : | Université de Lorraine |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Nancy ; 2013-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Littérature- Imaginaire- Sociétés / LIS |
Jury : | Président / Présidente : Véronique Montémont |
Examinateurs / Examinatrices : Sylvie Camet, Thanh-Vân Ton-That, Seyyed Rouhollah Hosseini | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Thanh-Vân Ton-That, Seyyed Rouhollah Hosseini |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’autofiction terme inventé par Serge Doubrovsky en 1979 dans son roman Fils est une catégorie de l’écriture de soi qui connaît une vogue en Occident. En particulier, en France, de nombreux écrivains ont pratiqué et pratiquent encore ce type d’écriture en décrivant des éléments de leur vie personnelle et en dévoilant, souvent profondément, leur intimité. En revanche, en Iran, si l’écriture de soi a commencé à se développer à partir de la fin du XIXème Siècle et s’est renforcée dans les années 1990, en mélangeant la fiction et la réalité, l’autofiction n’est pas pratiquée de manière aussi intense qu’en France en raison de la société holiste, où l’individu n’est pas encore parvenu à acquérir sa pleine autonomie et une totale liberté. Cette thèse examine les romans de quatre écrivains iraniens écrits entre les années quatre-vingt-dix et deux mille dix, portant sur la société plutôt que sur leur vie personnelle, en prenant pour modèle deux écrivains français récents. Ce travail s’appuie également sur des théoriciens français à partir du dernier tiers du XXème siècle qui décrivent les bases de l’écriture de soi de l’autobiographie et de l’autofiction, comme par exemple Philippe Lejeune et Serge Doubrovsky