Thèse soutenue

Impact de l’administration d'alpha-casozépine, peptide benzodiazépine-mimétique issu de la caséine alpha-s1 bovine, et d'un fragment protéolytique sur l’activité cérébrale chez la souris

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Auteur / Autrice : Simon Benoit
Direction : Laurent MicloDaniel ToméCéline Kiefer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences agronomiques
Date : Soutenance le 20/12/2017
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : RP2E - Ecole Doctorale Sciences et Ingénierie des Ressources, Procédés, Produits, Environnement
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Animal et Agroécosystèmes (Vandoeuvre-lès-Nancy) - Physiologie de la Nutrition et du Comportement Alimentaire (PNCA)
Jury : Président / Présidente : Sylvie Desobry-Banon
Examinateurs / Examinatrices : Laurent Miclo, Daniel Tomé, Pascale Plaisancié, Isidra Recio, Isabelle Denis
Rapporteurs / Rapporteuses : Pascale Plaisancié, Isidra Recio

Résumé

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L’α-casozépine (α-CZP) est un décapeptide porteur des propriétés anxiolytiques de l’hydrolysat trypsique de caséine αs1 bovine. Différentes propriétés ont pu rapprocher ce peptide de la famille des benzodiazépines, les anxiolytiques les plus prescrits. Cependant, certaines différences, dont notamment une absence d’effets secondaires, permettent aussi de distinguer l’α-CZP des benzodiazépines. Bien que de nombreux éléments laissent penser qu’une action centrale reste l’hypothèse principale du mécanisme d’action de l’α-CZP, aucune régulation de l’activité de zones cérébrales n’avait été montrée jusqu’à présent. Ce travail de thèse aura donc pu montrer que les propriétés anxiolytiques de l’α-CZP sont associées à une modification de l’activité cérébrale chez la souris, après une unique injection intrapéritonéale, dans différentes régions impliquées dans la régulation de l’anxiété, notamment l’amygdale, la formation hippocampale, le noyau accumbens et certains noyaux de l’hypothalamus et du raphé. De plus, ces modifications de l’activité cérébrale ne sont pas exactement les mêmes que celles observées avec le diazépam, une benzodiazépine de référence, ni de celles obtenues avec YLGYL, un peptide dérivé de l’α-CZP, bien qu’il existe des similitudes dans le comportement de l’animal suite aux différents traitements effectués. Enfin, il a été démontré qu’une situation anxiogène est indispensable pour révéler cet effet central. L’ensemble de ce travail aura permis d’avancer dans la compréhension du mode d’action d’un peptide alimentaire ayant des effets positifs sur le comportement et les émotions de son consommateur