Thèse soutenue

L’hystérie : existe-t-il des différences entre les femmes hystériques et les hommes hystériques ? : Etude à travers l’épreuve de Rorschach et le MMPI-2

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Auteur / Autrice : Claire Rodrigues
Direction : Claude de Tychey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie
Date : Soutenance le 18/12/2017
Etablissement(s) : Université de Lorraine
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Interpsy-ETIC (Metz ; 2009-...)
Jury : Président / Présidente : Joëlle Lighezzolo
Examinateurs / Examinatrices : Claude de Tychey, Jacqueline Richelle, Marie-Frédérique Bacqué
Rapporteurs / Rapporteuses : Jacqueline Richelle, Marie-Frédérique Bacqué

Mots clés

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Résumé

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L’objet d’étude de cette thèse est l'hystérie. Cette structure de personnalité pour certains, ou pathologie pour d’autres, a été au cœur de nombreuses controverses et a fait l'objet de nombreux clichés, le principal étant que seulement les femmes seraient touchées par l'hystérie. Le but de cette recherche est alors de démontrer que les hommes, comme les femmes, peuvent être sujets à l'hystérie et que celle-ci se manifeste de façon relativement similaire chez les deux sexes.Après une présentation de l'hystérie, cinq hypothèses sont posées, portant respectivement sur la difficulté d’identification sexuelle, l’angoisse de castration, la non-résolution du conflit œdipien, la relation d’objet génitale et le recours à des défenses hystéro-phobiques. Pour mettre à l’épreuve ces hypothèses, un échantillon de dix femmes et dix hommes, présentant chacun une structure de personnalité hystérique, a été constitué. Il a été proposé à chacun des entretiens cliniques pour dresser leur anamnèse, le test projectif de Rorschach et le MMPI-2. L’analyse de l’ensemble des données obtenues a révélé que peu de différences entre les deux groupes. L’hypothèse générale selon laquelle beaucoup de points communs existent entre les femmes et les hommes hystériques a alors pu être vérifiée. La recherche ayant été faite sur un nombre restreint de participants, traversant tous une période de souffrance, plusieurs recherches peuvent être faites dans le futur afin de recueillir des données sur un plus grand échantillon, également auprès de personnes présentant une structure de personnalité davantage compensée, ce qui permettrait peut-être une meilleure compréhension de l’hystérie et aiderait à une meilleure prise en charge thérapeutique