Thèse de doctorat en Philosophie
Sous la direction de Roger Pouivet et de Isabelle Thomas-Fogiel.
Soutenue le 08-12-2017
à l'Université de Lorraine en cotutelle avec l'Université d'Ottawa , dans le cadre de École doctorale SLTC - Sociétés, Langages, Temps, Connaissances (Lorraine) , en partenariat avec Laboratoire d'histoire des sciences et de philosophie-Archives Henri Poincaré (Nancy) (laboratoire) .
Le président du jury était Gerhard Heinzmann.
Le jury était composé de Roger Pouivet, Isabelle Thomas-Fogiel, Claudine Tiercelin, Jean-Baptiste Rauzy, David Jalal Hyder.
Les rapporteurs étaient Claudine Tiercelin, Jean-Baptiste Rauzy.
Cette thèse de doctorat est consacrée à la pensée du philosophe américain Nelson Goodman (1906-1998). Nous y défendons, à l’encontre de la plus grande partie de la critique, une lecture métaphysicienne de son œuvre. Il est démontré que Goodman, dans tous ses travaux, développe une métaphysique technique et méconnue, dont les piliers sont le nominalisme, le pluralisme, le perdurantisme, l’actualisme, et l’universalisme méréologique. Cette lecture permet de réévaluer l’ensemble de la pensée goodmanienne. Elle établit aussi ses liens insoupçonnés avec la métaphysique analytique contemporaine
Nelson Goodman’s Metaphysics
This PhD dissertation is dedicated to the philosophy of Nelson Goodman (1906-1998). We defend, against most critics, a metaphysical interpretation of Goodman’s works. It will be shown that the latter developed a technical and often overlooked metaphysics, whose pillars are nominalism, pluralism, perdurantism, actualism, and mereological universalism. This reading allows for a critical reevaluation of Goodman’s views. It also brings to light his unexpected links with contemporary analytic metaphysics
Il est disponible au sein de la bibliothèque de l'établissement de soutenance.