OF4OSM : un méta-modèle pour structurer la folksonomie d'OpenStreetMap en une nouvelle ontologie
Auteur / Autrice : | Anthony Hombiat |
Direction : | Jérôme Gensel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Informatique |
Date : | Soutenance le 24/02/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale mathématiques, sciences et technologies de l'information, informatique (Grenoble ; 199.-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'informatique de Grenoble |
Jury : | Président / Présidente : Jérôme Euzenat |
Examinateurs / Examinatrices : Christophe Cruz, Marlène Villanova-Oliver, Nathalie Aussenac-Gilles | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christophe Cruz, Anne Ruas |
Mots clés
Résumé
Depuis les années 2000, les technologies du Web permettent aux utilisateurs de prendre part à la production de données : les internautes du Web 2.0 sont les nouveaux capteurs de l’information. Du côté de l’Information Géographique affluent de nombreux jeux de données en provenance de plates-formes de cartographie participative telles qu’OpenStreetMap (OSM) qui a largement impulsé le phénomène de la Géographique Participative (VGI). La communauté OSM représente aujourd’hui plus de deux millions de contributeurs qui alimentent une base de données géospatiales ouverte dont l’objet est de capturer une représentation du territoire mondial. Les éléments cartographiques qui découlent de ce déluge de VGI sont caractérisés par des tags. Les tags permettent une catégorisation simple et rapide du contenu des plates-formes de crowdsourcing qui inondent la toile. Cette approche est cependant un obstacle majeur pour le partage et la réutilisation de ces grands volumes d’information. En effet, ces ensembles de tags, ou folksonomies, sont des modèles de données beaucoup moins expressifs que les ontologies. Nous proposons un méta-modèle pour rapprocher la folksonomie et l’ontologie OSM afin de mieux exploiter la sémantique des données qui en sont issues, tout en préservant la flexibilité intrinsèque à l’utilisation de tags.