L'encyclopédie d’Éric Chevillard.
Auteur / Autrice : | Patricia Bouanga |
Direction : | Pierre Jourde |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Lettres et arts spécialité littératures française et francophone |
Date : | Soutenance le 27/09/2017 |
Etablissement(s) : | Université Grenoble Alpes (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale langues, littératures et sciences humaines (Grenoble ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire Langages, littératures, sociétés (Chambéry ; 2003-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Bruno Blanckeman |
Examinateurs / Examinatrices : Agathe Novak-Lechevalier | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bruno Blanckeman, Olivier Bessard-Banquy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Nous nous fixons pour but, dans cette thèse, de contribuer à la lecture des récits d'Eric Chevillard sous l’angle des savoirs à l’œuvre. Pour ce faire, nous nous intéressons aux questions d’insertion et d’appropriation de discours étrangers dans sa prose narrative et autres écrits. De manière générale, si les questions d’interdisciplinarité ont été abordées via l’étude de quelques-uns de ses romans, cette thèse se consacre à l’œuvre entière en analysant l’importance et la pertinence de ce qu’il conviendrait ici de nommer l’esprit encyclopédique chevillardien. En se servant de l’épistémocritique comme approche générale des liens entre savoirs et discours littéraire, ce travail s’emploie à lire cette relation dialogique qui induit de fait le rapport de l’écrivain à la science, au savoir et à la connaissance. Le but de ce travail est donc de questionner cette inquiétude proprement poétique du savoir. L’examen porte ainsi sur la manière dont le langage poétique et romanesque articule le savoir, le met en œuvre. L’approche encyclopédique permet finalement de constater, chez l’auteur, une continuation de la tendance qui, depuis Flaubert du moins, montre une appropriation « palimpsestique » de discours de savoir. D’autant que, dans les récits étudiés ici, ce rapport au savoir oscille fréquemment entre logique dissertative et réflexivité.