Poésie orale kabyle ancienne. Histoire sociale, Mémoire orale et création poétique
Auteur / Autrice : | Abdelhak Lahlou |
Direction : | Tassadit Yacine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Anthropologie sociale et ethnologie |
Date : | Soutenance le 27/10/2017 |
Etablissement(s) : | Paris, EHESS |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale de l'École des hautes études en sciences sociales |
Jury : | Président / Présidente : Daniela Merolla |
Examinateurs / Examinatrices : Abdelkader Bezzazi, Claude Calame |
Mots clés
Résumé
Jusqu’au milieu du XXe siècle, la littérature kabyle fut essentiellement orale et s'exprimait principalement dans le genre poétique. Si les contes, les fables, les légendes et autres récits mythiques furent l'autre moyen par quoi les Kabyles exprimèrent leur génie, il reste que c’est la poésie qui fût la matrice de leur culture et le réceptacle de leur histoire. Plus qu’un art qui doit transfigurer le réel, la poésie kabyle a pour rôle de rendre ce réel, l’interpréter et le clarifier pour donner du sens aux événements historiques et politiques auxquels sont confrontés les hommes et les femmes de cette région. L’objet de notre recherche est de partir de la production poétique la plus ancienne telle qu’elle est arrivée à nous par les recueils de Adolphe Hanoteau (1867), Amar-Ou-Saïd Boulifa (1904), Belkacem Bensedira (1887), Jean Amrouche (1988) et la somme considérable établie par Mouloud Mammeri (1969, 1980, 1989) afin de scruter l’horizon culturel de la Kabylie et saisir, à travers l’étude les textes, l’homme dans son enracinement social et culturel.