Thèse soutenue

Ouvrir et fermer la maison du dieu : les portes de temples en Grèce égéenne de l'époque archaïque aux Antonins

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Auteur / Autrice : Audrey Dubernet
Direction : Jacques Des Courtils
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'Art
Date : Soutenance le 17/11/2017
Etablissement(s) : Bordeaux 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Montaigne-Humanités (Pessac, Gironde)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Ausonius-Institut de recherche sur l'Antiquité et le Moyen âge (Pessac, Gironde)
Jury : Président / Présidente : Renaud Robert
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Charles Moretti, Sandrine Huber, Didier Laroche, Laurence Cavalier
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Charles Moretti, Sandrine Huber

Mots clés

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Résumé

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La porte a été l’un des premiers éléments de l’architecture grecque a être monumentalisé. Le terme de «porte» fait ici référence à l’ensemble du dispositif, aussi bien les battants que l’encadrement. Ces deux éléments sont eux-mêmes composés de plusieurs parties mais seules celles en pierre, à savoir le seuil, les montants, le linteau et le couronnement nous sont parvenus. On retrouve également des scellements métalliques et des traces de scellement ou de placage en bois. Ces vestiges, associés à une étude des textes (traités, comptes de construction, récits de voyageurs), de l’iconographie (céramiques et reliefs) et à une comparaison avec d'autres monuments (trésors, tombes macédoniennes, etc.), permettent une reconstitution de l’ensemble. Outre son aspect fonctionnel, la porte du temple détient un rôle symbolique fort puisqu'elle fait le lien entre la sphère humaine et la sphère divine. La porte pose la question de l'accessibilité à la cella. S'ajoutent les clôtures d'entrecolonnement et les diverses barrières pouvant être autant de nouvelles limites à la circulation. L’étude porte sur les portes de temple de l’époque archaïque jusqu’aux Antonins en Grèce égéenne. Le choix des limites chronologiques et géographiques du sujet est motivé par une volonté d’uniformité et de continuité. Il s’agit d’une analyse systématique de la morphologie des portes ainsi que de la portée symbolique du dispositif dans son contexte architectural et de son rôle dans la scénographie du temple et du sanctuaire et dans les rites.