Médias et réseaux socio-numériques des minorités en France : le rôle des médias ethniques et socio-numériques dans la communication et l’intégration des communautés ethniques et immigrantes : le cas de la communauté cap-verdienne
Auteur / Autrice : | Johany Vanessa Landaverde |
Direction : | Nicolas Pélissier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 29/05/2017 |
Etablissement(s) : | Université Côte d'Azur (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, humanités, arts et lettres (Nice ; 2016-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019) |
Laboratoire : SIC.Lab Méditerranée (Nice ; 2017-) - Laboratoire de Recherche en Sciences de l'Information et de la Communication | |
Jury : | Président / Présidente : Brigitte Juanals |
Examinateurs / Examinatrices : Marcin Sobieszczanski | |
Rapporteur / Rapporteuse : Brigitte Juanals, Françoise Albertini |
Mots clés
Résumé
Les médias produits par et/ou pour les minorités ethniques et immigrantes (au sens traditionnel du terme) ont longtemps été l’outil de communication des privilégiés de ces groupes. Avec la démocratisation de l’accès aux nouvelles technologies dont Internet et le Web, et surtout avec l’expansion des médias socio-numériques, ces minorités ont pu devenir consommatrices mais aussi productrices de contenus numériques. Ces dispositifs leur permettent également de garder le contact avec leurs proches et les membres de leur communauté dans le pays d’accueil. Ces médias revêtent donc aujourd’hui une double fonction : garder le lien avec leur communauté et diffuser des informations présentant un intérêt pour elle. Par ailleurs, la dimension sociale de ces outils numériques leur confère une troisième fonction : celle d’établir des liens avec la société de leur pays d’accueil. Grâce à cette sociabilité en ligne, une relation se construit, et elle contribué à l’intégration de ces communautés au sein de leur nouvel environnement social, linguistique et culturel. Pour étudier ce potentiel processus d’intégration, nous avons travaillé depuis 2011 avec les membres adolescents d’une communauté cap-verdienne résidente dans la ville de Nice, afin d’analyser leur réseau social en ligne et hors ligne et leurs pratiques du réseau socio-numérique Facebook. Par l’usage de l’ethnographie des réseaux sociaux et de la netnographie, nous avons étudié leurs pratiques pendant sept ans et essayé de comprendre dans quelle mesure ces dispositifs pourraient contribuer à l’intégration des minorités ethniques et immigrantes en France.