Auteur / Autrice : | Florence Metzger |
Direction : | Joanny Moulin, Claire Davison |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Etudes anglophones |
Date : | Soutenance le 15/12/2017 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole Doctorale Langues, Lettres et Arts (Aix-en-Provence) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire d'études et de recherches du monde anglophone (Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône) |
Jury : | Président / Présidente : Sara R. Greaves |
Rapporteurs / Rapporteuses : Denis Bonnecase, Maryvonne Hutchins-Boisseau |
Mots clés
Résumé
Meschonnic soulignait l’importance de l’« inséparabilité entre histoire et fonctionnement, entre langage et littérature », la nécessité de « reconnaître l’historicité du traduire, et des traductions » (poétique du traduire, introduction). En s’appuyant sur l’analyse des différentes traductions françaises de l’œuvre du poète-philosophe Coleridge, traductions publiées entre 1825 et 2015, nous tenterons de mettre en perspective ces traductions plurielles et les différentes théories de la traduction. Entre théorie de la traduction et pratique du traduire, comment peut-on définir le rôle et la place du traducteur ? La poésie est souvent considérée comme « intraduisible ». Pourtant, la poésie se traduit depuis des siècles. S’agit-il de traduction ou de « transposition créatrice », comme le pensait Jakobson ? Nous analyserons les différents procédés mis en œuvre pour compenser « what gets lost in translation », selon la formule de Robert Frost. En se plaçant dans une perspective comparative, nous examinerons le rôle joué par la traduction dans l’introduction de la poésie et de la pensée de Coleridge en France, ainsi que les échanges intellectuels entre France et Angleterre au moment de la naissance du Romantisme.