Thèse soutenue

De l'espace phénoménologique de la perception à la topologie du lien : l'inconscient phénoménologique et le narcissisme esthésiologique chez Merleau-Ponty

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Auteur / Autrice : Georgios Vakalopoulos
Direction : Mareike Wolf-Fédida
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Psychologie. Recherches en psychanalyse et psychopatologie
Date : Soutenance le 23/11/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Recherches en psychanalyse et psychopathologie (Paris ; 2001-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherches Psychanalyse, Médecine et Société (Paris ; 2001-....)
établissement de préparation : Université Paris Diderot - Paris 7 (1970-2019)
Jury : Président / Présidente : Bernard Pachoud
Examinateurs / Examinatrices : Mareike Wolf-Fédida, Bernard Pachoud, Houari Maïdi, Virginia Moreira
Rapporteur / Rapporteuse : Houari Maïdi, Virginia Moreira

Résumé

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Il s’agit dans cette thèse d’un parcours à travers la pensée de Merleau-Ponty afin de mettre en avant la nécessité de l’intervention du lien de l’intérieur topologique des corps de Chair, la nécessité d'une pensée s'adressant à la psychanalyse, à la topologie, à la psychologie, afin de donner une autre ouverture sémantique à l’inconscient, à travers la passivité-activité et la fondation en phénoménologie. Le chiasme, la réversibilité, l’empiètement, l’intercorporéité, l’interschématisme, l’enchevêtrement du désir et du sentir est l’élan pour désigner le narcissisme esthésiologique du corps à l’espace, le mouvement de son institution, sa corrélation et sa formation continue dans l’espace vécu.De l'espace des puzzles chez Husserl à l'espace vide et combinatoire de la Gestalt théorie, on passera à la courbure de l'espace par l'intervention de l'inachevé du regard afin d'arriver à l'espace enveloppé-enveloppant, à l’intervention de la topologie pour désigner les relations de l’intérieur des corps de Chair chez Merleau-Ponty. Par la suite, l’analyse de l’espace intermédiaire de la conscience-inconscient nous amène à l’espace onirique qui transparaît à l’espace de l’objectivité, et démontre l’intervention de l’imaginaire, du symbolique, du désir et de l’inconscient lors de l’apparaître.