Les effets à moyen terme d'une intervention préventive précoce sur la qualité de l'attachement des enfants : suivi à 48 mois de la cohorte CAPEDP-A
Auteur / Autrice : | Inês Matos |
Direction : | Jaqueline Wendland |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance le 07/10/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Cognition, comportements, conduites humaines (Paris ; 1996-....) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Justine Gaugue-Finot |
Examinateurs / Examinatrices : Jaqueline Wendland, Justine Gaugue-Finot, Nicolas Favez, Rosario Spencer, Manuela Veríssimo, Susana Tereno | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Justine Gaugue-Finot, Nicolas Favez |
Mots clés
Résumé
Contexte : le travail réalisé dans cette thèse s'inscrit dans le projet de prévention précoce CAPEDP qui comprenait une intervention longitudinale adressée à une population de grande vulnérabilité psychosociale. Nos objectifs étaient de tester l'efficacité des interventions à domicile sur la qualité de l'attachement chez l'enfant et de comparer longitudinalement les comportements et les représentations d'attachement avec un groupe témoin qui a reçu les soins usuels. Méthodologie : notre travail est divisé en trois études et temps de mesure : 12, 18 et 48 mois de l'enfant. Les comportements d'attachement ont été évalués à travers la Situation Étrange à 12 mois et l'Attachment Q-sort à 18 mois. A 48 mois, nous avons évalué les représentations d'attachement avec l'Attachment Story Completion Task. Résultats : à 12 mois, les différences en termes de sécurité ne sont pas significatives mais nous remarquons plus d'enfants sécures dans le groupe intervention. A 18 mois, le groupe intervention a des scores de sécurité plus élevés. Nous remarquons aussi une amélioration significative entre 12 et 18 en termes de sécurité dans le groupe intervention. A 48 mois, nous retrouvons une amélioration au niveau des facteurs sociodémographiques et un effet de genre, les filles du groupe intervention étaient significativement plus sécures que celles du groupe contrôle. Discussion : l'intervention CAPEDP a eu un effet positif en augmentant la sécurité de l'attachement entre 12 et 18 mois. Les filles du groupe intervention semblent avoir profité plus de l'intervention CAPEDP. Plusieurs limites de l'étude sont discutées ainsi que les ouvertures de recherche, notamment une intervention conjointe psychologue-assistante sociale pour atténuer l'impact des facteurs de risque sur l'efficacité de l'intervention psychologique.