Thèse soutenue

La microfluidique de goutte pour l'évolution des cellules cancéreuses

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Auteur / Autrice : Ouriel Caën
Direction : Valérie Taly
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biophysique
Date : Soutenance le 30/11/2016
Etablissement(s) : Sorbonne Paris Cité
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Frontières de l'innovation en recherche et éducation (Paris ; 2006-....)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université Paris Descartes (1970-2019)
Laboratoire : Médecine Personnalisée- Pharmacogénomique- Optimisation Thérapeutique / MEPPOT - U1147
Jury : Président / Présidente : Patrick Tabeling
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Taly, Patrick Tabeling, Marie-Claude Potier, Thomas Franke, Jean-Christophe Baret, Florent Malloggi
Rapporteurs / Rapporteuses : Marie-Claude Potier, Thomas Franke

Résumé

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Cette thèse porte sur une problématique moderne : la prise en charge de patients cancéreux par thérapie ciblée. De tels traitements sont efficaces et représentent une récente avancée thérapeutique majeure pour des patients multi-traités en cas d'échec thérapeutique. Cependant, les réponses des patients sont souvent transitoires puisqu'ils rechutent plusieurs mois après le traitement. Il a été récemment démontré que pour les cancers du poumon, ces rechutes sont associées à l'émergence de nouvelles altérations génétiques au sein des tumeurs. Il est donc important de discriminer avant traitement le processus de résistance qui pourrait se produire et proposer ainsi la combinaison de traitements qui empêcheraient l'apparition d'une résistance. Une telle évaluation précoce pourrait être facilitée grâce à l'utilisation de la microfluidique de goutte qui permet un criblage à haut débit à l’échelle de la cellule unique. Cette technologie pourrait ainsi devenir un outil générique pour identifier la résistance à un traitement à un stade précoce de son développement. Dans le cadre de cette thèse, nous avons utilisé comme modèle in vitro des lignées cellulaires NSCLC (Non-Small Cell Lung Cancer) respectivement sensibles et résistantes au traitement. Nous avons développé de nouveaux outils de microfluidique de goutte qui ont permis de discriminer entre le phénotype et le génotype de cellules uniques sensibles au traitement et résistantes au traitement. Une telle preuve de principe constitue une première étape vers la compréhension de l'hétérogénéité de populations de cellules tumorales, dont il a été montré qu’elle est corrélée avec la résistance aux thérapies.