Le musée de l'immigration d'Ellis Island, lieu de mémoire de l'immigration américaine
Auteur / Autrice : | Isabelle Cosson |
Direction : | Jean-Michel Lacroix |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études du monde anglophone |
Date : | Soutenance le 12/12/2016 |
Etablissement(s) : | Sorbonne Paris Cité |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Études anglophones, germanophones et européennes (2009-2019 ; Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | établissement de préparation : Université de la Sorbonne Nouvelle (Paris ; 1970-....) |
Laboratoire : Centre de recherche sur les mondes anglophones (Paris) | |
Jury : | Président / Présidente : Mokhtar Ben Barka |
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Lacroix, Mokhtar Ben Barka, Hélène Harter, Daniel Royot |
Mots clés
Résumé
L’histoire d’Ellis Island, de l’ouverture de la station d’immigration en 1892 jusqu’à la restauration du site dans les années 1980 après une période d’abandon et d’oubli, reflète les interactions entre les discours sur l’immigration et la construction de l’identité politique et culturelle de la nation américaine. Le musée de l’immigration qui a ouvert sur l’île en 1990, dans le bâtiment même où sont passés douze millions d’immigrants entre 1892 et le milieu des années 1920, est devenu le lieu de mémoire de l’immigration américaine. En partant du postulat que les sociétés construisent leur représentation du passé et leur mémoire collective pour répondre à leurs besoins dans le présent, cette thèse entend montrer comment et à quelles fins la nation américaine a choisi de mettre en avant, à un moment donné, certains éléments de son histoire pour s’affirmer « nation of immigrants ». La création du musée d’Ellis Island, qui a consacré l’immigration et l’ethnicité comme composantes essentielles de l’identité américaine, était en effet aussi un choix de mémoire de l’Etat fédéral, témoignant d’une manière d’interpréter et de représenter l’Histoire.