Gouverner avec le Livre : une certaine idée de l'ancien Israël
Auteur / Autrice : | Fabio Porzia |
Direction : | Corinne Bonnet, Stefania Mazzoni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'Antiquité |
Date : | Soutenance le 14/12/2016 |
Etablissement(s) : | Toulouse 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Temps, Espaces, Sociétés, Cultures (Toulouse) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Patrimoine, littérature, histoire (Toulouse) |
Jury : | Président / Présidente : Christoph Uehlinger |
Examinateurs / Examinatrices : Corinne Bonnet, Stefania Mazzoni, Martti Nissinen, Ida Oggiano, Constantin Raïos | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Christoph Uehlinger, Martti Nissinen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’identité juive n’a cessé de faire l’objet d’un questionnement, depuis la découverte des premiers témoignages archéologiques attribués aux « proto-Israélites » de l’Âge du Fer jusqu’aux discussions récents sur l’attribution de la nationalité dans l’actuel État d’Israël. L’élément commun de cette histoire plurimillénaire réside dans le nom « Israël ». Conçue à rebours d’une lecture statique du texte biblique, la thèse propose donc une histoire des différents ethnonymes du peuple élu (Israël, Juifs/Judéens, Hébreux). Menée à partir de sources archéologiques, épigraphiques et littéraires, l’enquête vise à évaluer l’apport de la tradition juive à la construction des notions de peuple et d’appartenance, qui, à travers l’héritage chrétien, conduirons à l’élaboration du concept moderne d’État-nation. La Bible, le Livre, ne constitue pas seulement une source à la fois textuelle et historique pour l’orientaliste, mais également une tradition à partir de laquelle on peut interroger le regard des sociétés sur elles-mêmes et les relations qu’elles entretiennent.