Trois essais dans la gestion des actifs
Auteur / Autrice : | Alina Roşu |
Direction : | Laurent E. Calvet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance le 29/11/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'Homme et de la société (Sceaux, Hauts-de-Seine ; 2015-2020) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupement d'études et de recherche en gestion à HEC (Jouy-en-Josas, Yvelines) - Groupement de Recherche et d'Etudes en Gestion à HEC / GREGH |
établissement opérateur d'inscription : École des hautes études commerciales (Jouy-en-Josas, Yvelines ; 1881-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Thierry Foucault |
Rapporteur / Rapporteuse : José Miguel Gaspar, Joël Peress |
Résumé
Le premier chapitre montre que les rendements des fonds investis dans des actions illiquides (“fonds illiquides”) sont mieux que ceux des fonds investis dans des actions liquides. Cette différence provient des capacités de fonds illiquides de sélectionner les actions. Les actions détenues par les fonds illiquides ont une meilleure performance que des portefeuilles qui ont les mêmes caractéristiques. Les fonds liquides déclarent des indices de référence par rapport auxquels leurs rendements sont plus importants. Un portefeuille d’actions détenues par les fonds illiquides a une meilleure performance qu’un portefeuille d’actions détenues par les fonds liquides. Le second chapitre documente une prédictibilité des rendements. Dans ce chapitre, les périodes d’opportunités sont les périodes où les rendements des actions faisant l’objet d’une analyse régulière par les analystes (les actions suivies) s'écartent de ceux des actions qui ne sont pas suivie (les actions négligés). Les rendements ultérieurs des actions faciles à évaluer sont plus importants quand les opportunités étaient grandes, par rapport aux périodes où les opportunités étaient limitées. Ce comportement est cohérent avec un modelé où les investisseurs exigent une prime pour supporter le risque de sélection défavorable. Le troisième chapitre explore les moments où les fonds d’investissement changent leur style d’investissement (le style est défini comme exposition au risque, prenant en compte les facteurs de risque habituels). Les fonds ne prennent pas plus des risques quand il serait plus rentable de le faire. Après avoir eu des mauvais rendements, les fonds se rapprochent du style des fonds similaires, mais qui ont eu des bons rendements. Le style de jeunes fonds s’écarte du style de fonds anciens. Les nouveaux gérants des fonds s’écartent du style de fonds avec des anciens gérants. Quand un fond prend plus de risque d’une côté, il n’essaye pas d’aborder systématiquement les autres côtés du risque.