Thèse soutenue

Examen de la réactivité des biomolécules dans la phase gazeuse : couplage spectrométrie de masse tandem avec les simulations de dynamique chimique

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Auteur / Autrice : Estefanía Rossich Molina
Direction : Jean-Yves SalpinRiccardo Spezia
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance le 23/09/2016
Etablissement(s) : Université Paris-Saclay (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences chimiques : molécules, matériaux, instrumentation et biosystèmes (Orsay, Essonne ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire analyse et modélisation pour la biologie et l'environnement (Evry, Essonne ; 1998-)
établissement opérateur d'inscription : Université d'Évry-Val-d'Essonne (1991-....)
Jury : Président / Présidente : Richard B. Cole
Examinateurs / Examinatrices : Aude Simon, Debora Scuderi
Rapporteurs / Rapporteuses : Manuel Yáñez Montero, Rodolphe Vuilleumier

Résumé

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Durant cette thèse, nous avons abordé l'étude de la réactivité en phase gazeuse des biomolécules. L’avènement des techniques d’ionisation douces telle que l’ionisation par éléctronébulisation, a rendu possible ces dernières années, la formation d'ions en phase gazeuse sans dégrader la biomolécule étudiée.La Dissociation Induite par Collision (CID) est un cas particulier de spectrométrie de masse en tandem, que nous avons utilisée durant ce travail. Le principe du CID est d'activer les modes rovibrationnelles d’un système moléculaire ionique par collision avec un gaz inerte, ce qui augmente la probabilité de fragmentation de l'ion. Bien qu'étant une technique très utile d'un point de vue analytique, la spectrométrie de masse en tandem ne donne pas d'informations sur les mécanismes des réactions se produisant dans la cellule de collision; afin d’obtenir ces informations, les simulations de dynamique chimiques apparaissent comme un outil satisfaisant. En effet, en utilisant la dynamique directe, nous évitons ainsi d'explorer la totalité de la surface d'énergie potentielle, qui devient compliquée lors de l’étude d’édifices moléculaires de grande taille. Etant donné que les simulations de dynamique chimiques sont limitées à de courtes échelles, de l’ordre de la dizaine de picosecondes, nous avons également employé la théorie unimoléculaire RRKM (Rice-Ramsperger-Kassel-Marcus) pour étudier la réactivité à des temps plus longs, en vue de comprendre les processus réactionnels se produisant à l’issue du processus de relaxation vibrationnelle intramoléculaire (IVR). Durant ce travail de thèse, nous avons choisi d'étudier comme système modèle de base nucléique la molécule d'uracile. Par ailleurs,nous avons aussi étudié la réactivité en phase gazeuse de sucres (cellobiose, maltose et gentiobiose), qui ont été au préalable dérivatisés afin de localiser la charge sur la molécule et ainsi simplifier l’étude théorique associée.