Agriculture contractuelle et déterritorialisation dans les Andes Equatoriennes. Le cas d’une communauté paysanne au pied du volcan Cayambe - Equateur.
Auteur / Autrice : | Diego Martínez Godoy |
Direction : | Florence Pinton |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences sociales |
Date : | Soutenance le 15/12/2016 |
Etablissement(s) : | Université Paris-Saclay (ComUE) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Agriculture, alimentation, biologie, environnement, santé (Paris ; 2015-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Sciences pour l'Action et le Développement : Activités, Produits, Territoires (SADAPT) |
établissement opérateur d'inscription : AgroParisTech (France ; 2007-....) | |
Jury : | Président / Présidente : Sébastien Velut |
Examinateurs / Examinatrices : Sébastien Velut, Laurent Rieutort, Jean Lapèze, Maryline Filippi | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Rieutort, Jean Lapèze |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Bénéficiaires de la réforme agraire des années 1960, les communautés indigènes situées au pied du volcan Cayambe, connaissent depuis deux décennies des transformations territoriales radicales. Ces transformations se sont intensifiées principalement à cause de l’intégration verticale des petits producteurs ruraux dans les chaines de production laitières par plusieurs industries agroalimentaires du pays. Ce modèle dominant dans la zone nord Andine favorise la diminution des couts de production et des risques pour les entreprises capitalistes venues opérer sur le territoire. Mais il confronte les agricultures familiales à un processus de déterritorialisation qui s’accélère avec la consolidation du pouvoir agroindustriel.En mobilisant une approche sociologique combinée à une analyse territoriale, cette recherche propose d’étudier les transformations économico-productives et socio organisationnelles qu’a subit le territoire depuis le début du XXème siècle pour ensuite déterminer et mesurer à quelle étape du processus de déterritorialisation sont confrontées aujourd'hui les agricultures familiales de Cayambe. La mise en évidence d'un processus de différenciation sociale associé à une recomposition des rapports de forces présents sur le territoire va nous permettre de discuter de la capacité des acteurs locaux à résister à cette dynamique de déterritorialisation et, par voie de conséquence, leurs possibilités de développer des stratégies qui leur permettent de récupérer le contrôle de leur territoire.