Thèse soutenue

Reconstruction 3D des images de Sonde Atomique Tomographique : dynamique d'évolution de l'émetteur et biais associés

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Auteur / Autrice : Nicolas Rolland
Direction : Didier BlavetteFrançois Vurpillot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Physique
Date : Soutenance en 2016
Etablissement(s) : Rouen
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences physiques mathématiques et de l'information pour l'ingénieur (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; ....-2016)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Groupe de physique des matériaux (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1996-....)
Equipe de recherche : Groupe de physique des matériaux (Saint-Etienne-du-Rouvray, Seine-Maritime ; 1996-....)
autre partenaire : Normandie Université (2015-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Mathieu Kociak, Frédéric Danoix
Rapporteurs / Rapporteuses : Baptiste Gault, Alain Portavoce

Résumé

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La sonde atomique tomographique est un instrument de microscopie analytique fournissant une image tridimensionnelle de la répartition des atomes dans un matériau. La technique couvre un large éventail d'applications liées aux sciences des matériaux, depuis l'analyse d'une fine dispersion de précipités au sein d'une matrice à l'analyse d'un dispositif complet de la microélectronique (e. G. Transistor à effet de champ). L'échantillon se présente sous la forme d'une pointe très fine dont l'extrémité est progressivement érodée par évaporation par effet de champ. En cours d'analyse, la morphologie de celle-ci évolue de manière continue induisant des biais dans l'image obtenue. L'étude de cette évolution constitue l'objectif de ce travail de thèse. Un principe fondamental est mis en avant pour rendre compte de la morphologie de l'échantillon : à tout moment, le taux d'évaporation (i. E. Vitesse d'érosion) est une fonction constante sur l'ensemble de la surface. Ceci se traduit mathématiquement par une surface continument dérivable en tout point ainsi que par une courbure moyenne locale constante sur chaque phase en surface de l'échantillon, s'échelonnant comme le champ d'évaporation de la phase. Un modèle de simulation numérique à l'échelle atomique est développé et permet de valider l'approche développée. Cette dernière, dans le cas de structures en couches, permet de rendre compte de la dynamique d'évolution morphologique de l'émetteur et d'améliorer significativement la résolution spatiale de l'image obtenue.