Être et existence sur les scènes théâtrales contemporaines françaises : Stanislas Nordey, Claude Régy, François Tanguy
Auteur / Autrice : | Rachel Rajalu |
Direction : | Pierre-Henry Frangne, Christophe Bident |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art. Esthétique |
Date : | Soutenance le 06/12/2016 |
Etablissement(s) : | Rennes 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts, Lettres, Langues (Bretagne) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Jury : | Président / Présidente : Nicole Colin |
Examinateurs / Examinatrices : Frédéric Pouillaude | |
Rapporteur / Rapporteuse : Nicole Colin, Martial Poirson |
Résumé
Au croisement de la philosophie et des études théâtrales, cette thèse présente un double objectif. Montrer en quoi une réflexion sur le théâtre permet de prolonger et de renouveler des problématiques d’esthétique générale portant sur le statut ontologique de l’art, d’un côté. Proposer une interprétation de l’expérience esthétique des scènes théâtrales, d’un autre côté. Nous nous intéressons aux conditions d’expérience de la scène et à ses effets sur notre existence à partir de l’analyse des démarches artistiques de Stanislas Nordey, Claude Régy et François Tanguy, ainsi que d’un metteur en scène émergent, Simon Gauchet. Notre approche méthodologique articule les apports des phénoménologies de la perception (Merleau-Ponty) et de l’événement (Claude Romano) avec ceux du pragmatisme anglo-américain (John Dewey, Richard Shusterman, Stanley Cavell) ou d’inspiration angloaméricaine (Marielle Macé, Sandra Laugier). Le théâtre participe à des processus d’individualisation que nous pouvons comprendre comme des éléments de stylisation pour nos existences. Il a également une force éthique en ce qu’il contribue chez les individus au développement des dispositions du care. Ainsi, le théâtre peut-il être défini comme un art de l’existence