Thèse soutenue

La fabrique oulipienne du récit. Expérimentations et pratiques narratives depuis 1980
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Auteur / Autrice : Virginie Tahar
Direction : Pascale Alexandre-Bergues
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue et Littérature françaises
Date : Soutenance le 25/03/2016
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Cultures et Sociétés (Créteil ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Littératures, savoirs et arts (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne)
Jury : Président / Présidente : Alain Schaffner
Examinateurs / Examinatrices : Pascale Alexandre-Bergues
Rapporteurs / Rapporteuses : Christelle Reggiani, Dominique Moncond'huy

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Avec La Vie mode d’emploi et Si par une nuit d’hiver un voyageur, Georges Perec et Italo Calvino ont montré à la fin des années 1970 que les expérimentations oulipiennes pouvaient devenir un moteur narratif puissant. Depuis, les oulipiens – en particulier Jacques Roubaud, Marcel Bénabou, Paul Fournel, Harry Mathews, Jacques Jouet, Hervé Le Tellier, Anne Garréta et Michèle Audin – n’ont cessé d’inventer de nouvelles façons de fabriquer des récits.La thèse a pour objectif de mettre en lumière les spécificités des méthodes oulipiennes dans la narration en prose, qui ont un fonctionnement et des effets distincts des méthodes appliquées à la poésie.Après une contextualisation historique et théorique, cette étude propose une cartographie des pratiques narratives du groupe, dans laquelle apparaissent différents champs d’exploration qui ne se réduisent pas à l’écriture sous contrainte : les transferts de structures, les expérimentations narratives, le recyclage des genres, l’écriture collective.Les projets d’écriture à plusieurs mains, initiés à partir des années 1990, constituent l’un des phénomènes les plus remarquables de l’Oulipo contemporain. Ils vont de pair avec le développement d’une culture de groupe, qui imprègne aussi l’invention individuelle par l’insertion de « signes d’appartenance » dans la narration : un réseau intertextuel se met ainsi en place entre les œuvres des oulipiens, qui apparaissent parfois dans leurs propres récits en tant que personnages.