Thèse soutenue

Les nouvelles figurations à Bordeaux dans la décennie 1960 - 1970

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Auteur / Autrice : Catherine Perinelle-Beguerie
Direction : Dominique Dussol
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire de l'art
Date : Soutenance le 08/02/2016
Etablissement(s) : Pau
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale sciences sociales et humanités (Pau, Pyrénées Atlantiques)

Mots clés

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Résumé

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Au début des années 1960, émerge un nouveau courant d’expression artistique en Europe et particulièrement en France avec une peinture figurative appelée Nouvelle Figuration. Exposée dans des galeries parisiennes, elle prit un caractère plus officiel en étant présentée au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, au sein de l’ARC créé en 1966 comme espace de recherche et d’expositions dédié à de nouveaux talents. Ces différentes manifestations encouragées par plusieurs critiques d’art permettent à ce nouveau courant de rayonner en dehors de la capitale. Parallèlement, à Bordeaux, toute une génération d’artistes explore à son tour ces nouvelles figurations, mais l’accueil qui leur est réservé apparaît des plus contrastés. Durant une dizaine d’années, quelques galeristes isolés encouragent la diffusion de cette peinture narrative en mettant en perspective les productions bordelaises et parisiennes. Les institutions muséales de la ville, quant à elles, ne leur accordent alors que très peu d’attention. Aussi, la plupart de ces artistes tentent de faire carrière à Paris. Certains y parviennent après avoir réussi à exposer dans des galeries et à obtenir une première reconnaissance critique. Auréolés de leur accueil parisien, certains d’entre eux parvinrent à mieux s’imposer sur la scène artistique bordelaise au début des années 1980, sans que le Centre d’arts plastiques contemporains, créé en 1974 à Bordeaux (et devenu Musée d’art contemporain en 1984), ne cherche davantage à les promouvoir. Cependant, portés par le mouvement de décentralisation artistique qui émerge dans les années 1980, plusieurs de ces peintres narratifs bordelais parviennent à se faire reconnaître dans d’autres villes de province et même hors des frontières nationales.Sortant d’une longue période de conservatisme, Bordeaux commence à peine à découvrir et à s’intéresser à la Nouvelle Figuration par l’intermédiaire du festival Sigma, dédié aux recherches artistiques contemporaines. En revanche, la programmation, plus internationale que française, que propose alors le Capc musée d’art contemporain ne favorise guère la promotion des artistes locaux. Cette situation contrastée semble pouvoir expliquer la réception mitigée qu’a connue la figuration des années 1960 et 1970 sur la scène artistique bordelaise.