Essais sur la dépendance des économies aux ressources naturelles
Auteur / Autrice : | Magali Dauvin |
Direction : | Valérie Mignon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Economie |
Date : | Soutenance le 04/07/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : EconomiX (Nanterre) |
Jury : | Président / Présidente : Jean-Pierre Allegret |
Examinateurs / Examinatrices : Valérie Mignon, Jean-Pierre Allegret, Jean-Louis Combes, Gilles Dufrénot, Bertrand Candelon, Laurent Ferrara | |
Rapporteur / Rapporteuse : Jean-Louis Combes, Gilles Dufrénot |
Mots clés
Résumé
La chute récente du prix des matières premières a montré la vulnérabilité que pouvait impliquer une trop forte dépendance des économies aux revenus provenant des ressources naturelles. Dans le premier chapitre, les résultats que nous obtenons indiquent que les prix des matières premières sont un indicateur important du risque pays des exportateurs, ce qui n’est pas le cas des pays qui sont importateurs. Bien que les pays exportateurs soient aujourd’hui ceux dont le défaut externe est le plus probable, il n’apparaît pas de prime de risque supplémentaire liée à la détention de leurs obligations. Dans le deuxième chapitre, nous étudions le lien entre les termes de l’échange et le taux de change effectif réel entre et de exportateurs de matières premières . Il existe une relation de long terme entre les termes de l’échange des pays exportateurs et leur taux de change réel. Les termes de l’échange n’ont pas d’impact à court-terme sur les taux de change effectifs réels. Néanmoins, nous montrons grâce à l’estimation d’un modèle à seuil à transition lisse en panel PSTR , qu’ une forte baisse du prix du pétrole (entre 25% et 36%) donnent un pouvoir explicatif aux termes de l’échange. Même si la question est encore largement débattue dans la littérature, l’idée qu’il existe une ''malédiction des ressources naturelles'' a fait sa place. Les pays fortement dotés en ressources naturelles auraient en moyenne une croissance économique plus faible que ceux qui n’en sont pas pourvus. Dans le dernier chapitre, nous proposons une méta-analyse basée sur un échantillon de 67 études empiriques qui étudient le lien entre ressources naturelles et croissance économique. Sur la base d’un ensemble de coefficients estimés, nos résultats montrent qu’il existe une ''faible'' malédiction des ressources.