Thèse soutenue

Le Mur comme catégorie esthétique centrale dans la création cinématographique de Michelangelo Antonioni (et quelques liens transfilmiques).

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Auteur / Autrice : Véronique Buyer
Direction : Patrick Louguet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études cinématographiques
Date : Soutenance le 26/11/2016
Etablissement(s) : Paris 8
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Esthétique, sciences et technologie des arts (Saint-Denis, Seine-Saint-Denis)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Esthétique, sciences et technologies du cinéma et de l'audiovisuel
Jury : Président / Présidente : Didier Coureau
Examinateurs / Examinatrices : Patrick Louguet, Fabienne Costa, Dork Zabunyan
Rapporteurs / Rapporteuses : Vincent Amiel

Mots clés

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Résumé

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Au-delà de l'importance de l'espace dans l’œuvre de Michelangelo Antonioni, considérer le mur permet de mettre en évidence le rapport entre le corps sensible des personnages et leur environnement à partir de cet élément à échelle humaine et de découvrir que le mur apparaît également dans des configurations qui ne font plus appel à la notion de volume, mais à celle, métacinématographique, d'écran. En examinant les différents aspects que le terme « mur » recouvre dans l’œuvre, mon propos s'attache à démontrer que si le mur devient catégorie esthétique c'est par son omniprésence à l'écran mais aussi par sa capacité à s'étendre à toutes les dimensions de la fable. La thèse s'organise selon deux idées-cinéma : le mur-objet – qui considère le mur selon son acception la plus concrète – et le mur-écran – pour souligner la proximité du mur, devenu surface, avec l'écran cinématographique. À chaque étape, des lignes transversales sont tendues vers d'autres œuvres et d'autres arts. À partir du mur, élément en apparence stable et immuable, se dévoile un mouvement de libération inhérent à l’œuvre. Les murs sont surfaces de déplacements, formes en mouvement qui entraînent les personnages le long des lignes de déterritorialisation qu'ils proposent. Comme dans sa réalité concrète entre deux espaces, le mur se situe toujours à une limite. Penser le mur, c'est se confronter à cette limite, lieu de basculement, lieu d'instabilité.