Thèse soutenue

Diversité des prasinovirus (phycodnaviridae) et contrôle par les facteurs environnementaux.

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Auteur / Autrice : Hugo Lebredonchel
Direction : Yves Desdevises
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Complexité du vivant
Date : Soutenance le 21/01/2016
Etablissement(s) : Paris 6
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Complexité du vivant (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Biologie intégrative des organismes marins (Banyuls-sur-Mer, Pyrénées-Orientales ; 2011-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Hélène Montanié, Laure Guillou
Rapporteurs / Rapporteuses : Stéphan Jacquet, Purificación López-García

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les virus sont les entités les plus abondantes dans les océans et ces parasitoïdes interagissent avec chaque composante de la biosphère marine, soit par la sélection des communautés d'hôte, soit en influençant les cycles biogéochimiques. Cependant, l'impact des conditions environnementales sur ces assemblages viraux complexes est encore mal compris. L'objectif de ce travail est de comprendre comment les assemblages viraux sont influencés par les facteurs environnementaux. Durant un suivi mensuel des communautés de mars 2013 à avril 2014, nous nous sommes intéressés à un système hôte-virus abondant et largement répandu, les communautés de microalgues Mamiellophyceae et leurs Prasinovirus. Durant ces études, des approches de PCR quantitative et de séquençage massif ont été développées afin de décrire les populations environnementales présentes au sein du Golfe du Lion. Les populations de Mamiellophyceae dominent le compartiment des picoeucaryotes photosynthétiques, avec des dynamiques fortes au cours de l'année. Les communautés de Prasinovirus reflètent les dynamiques de leurs hôtes, elles-mêmes en lien avec les facteurs environnementaux. En revanche, la dispersion ainsi que le maintien des virions semblent directement impacté par les conditions environnementales, comme la température et l'hydrodynamisme. Certains groupes viraux, comme les virus d'Ostreococcus, sont inféodés aux lagunes et aux zones côtières, suggérant ainsi que la dispersion des populations virales est limitées par la présence des hôtes.