La dette publique : produit du dysfonctionnement de la démocratie ?
Auteur / Autrice : | Mohamed Mansour |
Direction : | Bertrand Claude Lemennicier-Bucquet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance le 18/11/2016 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale des sciences économiques et gestion, sciences de l'information et de la communication (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Alain Redslob, François Facchini, Bruno Jérôme |
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Dominique Lafay, Yvon Rocaboy |
Mots clés
Résumé
Le phénomène de la dette publique dans les démocraties contemporaines est toujours un sujet d’actualité qui mobilise aussi bien les économistes, les politologues et les historiens. La spécificité de cette thèse est qu’elle combine à la fois l’aspect économique, politique et historique de la dette publique. Elle se concentre particulièrement sur l’étude de la relation entre la dette publique et la démocratie. Selon J. Buchanan, l’ordre institutionnel d’une démocratie conduit naturellement à un accroissement de la dette publique. Inspirée de cette proposition, l’idée de cette thèse consiste à s’interroger sur les effets du système politique et démocratique sur la dette publique. Plus exactement, l’objectif consiste à expliquer la variation de la dette publique par la gouvernance politique et la distribution des préférences électorales. Nous vérifions les hypothèses formulées à l’aide d’une étude économétrique réalisée sur des échantillons composés d’une trentaine de pays et de données macroéconomiques et politiques couvrant la période 1994 – 2013.