L'exploitation de la ligne de l'Atlantique Nord par les compagnies françaises et britanniques (1890-1940)
Auteur / Autrice : | Antoine Resche |
Direction : | Michel Catala, Bruno Marnot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire contemporaine |
Date : | Soutenance le 07/12/2016 |
Etablissement(s) : | Nantes |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sociétés, Cultures, Echanges (SCE) (Angers) |
Partenaire(s) de recherche : | COMUE : Université Bretagne Loire (2016-2019) |
Laboratoire : Centre de Recherches en Histoire Internationale et Atlantique (Nantes) | |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Stanislas Jeannesson, Jean-Louis Lenhof |
Rapporteurs / Rapporteuses : Dominique Barjot, John Barzman |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Ce travail de recherche étudie le rôle de trois compagnies transatlantiques (White Star Line, Cunard Line et Compagnie générale transatlantique) sur la ligne de l'Atlantique Nord entre 1890 et 1940 et cherche à comprendre quels furent les enjeux de l'exploitation de cette route, tant du point de vue de l'évolution des attentes des clientèles que de la sécurité en mer, ou encore de l'implication des États et des luttes à portée patriotique. Il s'agit ici de voir comment des entreprises aux pavillons distincts firent face à des difficultés souvent similaires, et de comprendre si des particularités nationales subsistaient dans un climat de mondialisation croissante. Il s’agit ainsi de comprendre comment la France et le Royaume-Uni prirent en charge les questions liées au financement de missions d’utilité publique (postales ou militaires) et comment les gouvernements s’impliquèrent dans le sauvetage de ces entreprises lors des périodes de crise. Il importe également de comprendre comment les navires exploités devinrent, par leur vitesse, leur ampleur, et même leur simple image, des représentants de leur nation sur la scène internationale. Ce travail étudie également la manière dont les compagnies s’adaptèrent aux évolutions de la clientèle, tant face à la disparition des grands flux migratoires qu’à l’apparition de la classe moyenne et du tourisme. Enfin, ces recherches mettent en lumière la manière dont les compagnies ont pris en compte la question de la sécurité en mer, à un niveau de concertation internationale.