Thèse soutenue

Nouveau dispositif médical auto-déployable, résorbable et anti-adhérentiel : application à la prise en charge des adhérences intra-utérines
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Auteur / Autrice : Salomé Leprince
Direction : Xavier Garric
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biologie Santé
Date : Soutenance le 09/12/2016
Etablissement(s) : Montpellier
Ecole(s) doctorale(s) : Sciences Chimiques et Biologiques pour la Santé (Montpellier ; Ecole Doctorale ; 2015-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Institut des Biomolécules Max Mousseron (Montpellier)
Jury : Président / Présidente : Jean Coudane
Examinateurs / Examinatrices : Xavier Garric, Jean Coudane, Véronique Migonney, Nicolas Blanchemain, Laetitia Gaches, Renaud de Tayrac
Rapporteurs / Rapporteuses : Véronique Migonney, Nicolas Blanchemain

Résumé

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Diagnostiquées à partir de douleurs pelviennes, de dysfonctionnements menstruels ou dans le cadre d’un bilan d’infertilité, les adhérences intra-utérines sont des accolements fibreux des faces internes de la cavité utérine, qui peuvent obstruer partiellement ou totalement la cavité utérine. Tout acte traumatique dans la cavité utérine est considéré comme pourvoyeurs d’adhérences post-opératoires. Pour prévenir l’apparition de ces adhérences intra-utérines, nous avons développé un dispositif médical anti-adhérentiel, résorbable et autodéployable. Pour cela, nous avons synthétisé une famille de copolymères innovants constitués de poly (acide lactique) – poly (éthylène oxyde) – poly (acide lactique) avec des propriétés de gonflement adaptés à l’application. L’évaluation biologique in vitro des copolymères a permis de démontrer l’absence de cytotoxicité et le caractère anti-adhérentiel des biomatériaux en contact avec des cellules endométriales humaines. Les études in vivo ont permis de démontrer l’efficacité du copolymère sélectionné comme barrière physique résorbable permettant la non-adhérence de tissus lésés. L’implantation du copolymère n’entraîne pas de réactions biologiques majeures dans les cornes utérines et n’altère pas la fonction de reproduction de l’animal. De plus, l’étude du déploiement du dispositif dans des utérus issus d’hystérectomies chez des patientes nous a permis de confirmer que le dispositif médical développé est adapté à la morphologie utérine.