L’architecture religieuse rurale en Languedoc Méditerranéen entre la fin VIIIe siècle et le début du XIe siècle (Diocèses d’Agde, Béziers, Lodève, Maguelone et Narbonne)
Auteur / Autrice : | Elisabeth Astruc |
Direction : | Géraldine Mallet |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | HISTOIRE DE L'ART spécialité Art médiéval |
Date : | Soutenance le 26/11/2016 |
Etablissement(s) : | Montpellier 3 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Langues, Littératures, Cultures, Civilisations (Montpellier ; 1991-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études médiévales (Montpellier) |
Jury : | Président / Présidente : Xavier Barral i Altet |
Examinateurs / Examinatrices : Thomas Granier, Gisela Ripoll López, Agnès Bergeret | |
Rapporteur / Rapporteuse : Miljenko Jurković |
Mots clés
Résumé
Les églises rurales érigées entre le IXe et le début du XIe siècle sont relativement nombreuses en Languedoc méditerranéen. Le choix de ce territoire regroupant cinq anciens évêchés (Agde, Béziers, Lodève, Maguelonne et Narbonne) permet une meilleure compréhension de cette architecture, en s’appuyant sur un corpus qui regroupe trente-cinq monuments. Les édifices se distinguent par la forme simple de leur plan, composé d’une nef unique, terminée par un chevet quadrangulaire. Ce type architectural n’est pas propre à l’aire géographique étudiée puisqu’il s’observe, notamment, en Catalogne et en Croatie. Les recherches concernant les sanctuaires se sont tout d’abord développées dans le cadre régional par le biais des sociétés archéologiques et la mise en place de plusieurs chantiers de fouille. L’étude de ces constructions trouve un intérêt, sinon nouveau, du moins renouvelé par un essai d’approche de l’organisation du territoire durant le haut Moyen Âge, avec la notion de maillage paroissial ainsi que le rôle des églises parmi les différents phénomènes de polarisation de l’habitat (incastellamento et encellulement). L’étude précise de la structure rudimentaire des édifices laisse entrevoir l’impact des pratiques cultuelles sur la distribution des espaces et l’importance d’un élément architectonique : l’arc triomphal, support privilégié d’un décor sculpté, toujours discret.