Thèse soutenue

Vers une modification de l'image de la cite d'habitat social ? : lisières métropolitaines et détours « récréa(r)tistes » (Marseille, Paris, Montréal)

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Yannick Hascoet
Direction : Isabelle LefortÉric Charmes
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géographie, aménagement et urbanisme
Date : Soutenance le 12/12/2016
Etablissement(s) : Lyon
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences sociales (Lyon)
Partenaire(s) de recherche : Equipe de recherche : Environnement, ville, société (Lyon ; 1995-....)
établissement opérateur d'inscription : Université Lumière (Lyon ; 1969-....)
Laboratoire : Environnement Ville Société / Institut de Recherches Géographiques (EVS/IRG)
Jury : Président / Présidente : Maria Gravari-Barbas
Examinateurs / Examinatrices : François Duchêne
Rapporteurs / Rapporteuses : Laurent Devisme, Annick Germain

Résumé

FR  |  
EN

Cette thèse pose la question de la modification de l’image de la cité d’habitat social, à partir du constat du développement de pratiques touristiques et artistiques en son sein et dans les marges métropolitaines en général. C’est donc plus globalement l’hypothèse d’une revalorisation des lisières socio-spatiales qui est traitée. La cité d’habitat social, plus encore lorsqu’elle s’incarne dans la forme du grand ensemble des décennies 1950-1970, condense le discrédit et donc l’enjeu du questionnement ici traité : les pratiques touristiques et artistiques analysées signent-elles la mise en circulation d’une nouvelle image des cités qu’elles explorent ? Corrélativement, dans quelle mesure peut-on parler de pratiques pionnières ? A partir d’enquêtes sur des terrains marseillais (quartiers nord), parisiens (banlieue populaire des Nord et Sud-Est de Paris) et montréalais (l’ensemble d’habitat social Jeanne-Mance), la thèse expose que ces détours « récréa(r)tistes » interrogent la fabrique de la (re)connaissance des espaces stigmatisés et sont à ce titre porteurs d’enjeux politiques, esthétiques et économiques.