Thèse soutenue

Caractérisation anatomique des récepteurs cannabinoïdes de type 1 dans des populations de cellules cérébrales spécifiques de souris mutantes.

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Auteur / Autrice : Ana Gutierrez Rodriguez
Direction : Giovanni MarsicanoPedro Rolando Grandes Moreno
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance le 02/12/2016
Etablissement(s) : Bordeaux en cotutelle avec Universidad del País Vasco
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la vie et de la santé (Bordeaux)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Physiopathologie de la plasticité neuronale (Bordeaux)
Jury : Président / Présidente : Manuel Guzman Pastor
Examinateurs / Examinatrices : François Georges, Maria Angel Lanuzaescolano, Jose Maria Mateos Melero, Nagore Puente Bustinza
Rapporteurs / Rapporteuses : Roberto Marotta, Patrick C. Nahirney

Résumé

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Dans cette thèse l’expression du récepteur CB1 dans l’hippocampe de souris mutantes ré-exprimant spécifiquement le gène spécifiquement dans certains types cellulaires du cerveau tels que : les neurones glutamatergiques du télencéphale dorsal, et les neurones GABAergiques a été analysé. De plus, dans le but de connaître la distribution anatomique exacte des récepteurs CB1 astrogliaux par rapport aux synapses excitatrices et inhibitrices, j’ai étudié l’expression des récepteurs CB1 dans les astrocytes de souris exprimant le récepteur CB1 seulement dans les astrocytes et une souris mutante ciblée pour exprimer la protéine cytoplasmique hrGFP diffusible dans les cellules astrogliales, ce qui permet une meilleure détection des prolongements astrocytaires. Les conclusions de ce travail de thèse sont les suivantes : la distance la plus commune entre le récepteur CB1 astroglial et la synapse la plus proche est de 400 à 800 nm. La majorité des synapses entourées par des astrocytes immunopositifs pour le récepteur CB1 dans l’hippocampe, est de nature excitatrice. Les souris mutantes ré-exprimant le récepteur CB1 caractérisées dans ce travail de thèse montrent : 1) l’expression du récepteur CB1 dans différents types cellulaires, 2) la réexpression est limitée à une population neuronale particulière ou aux astrocytes, 3) les niveaux endogènes de récepteurs CB1 sont maintenus dans les différents types cellulaires ré-exprimant le récepteur CB1. De façon générale, ces résultats nous montrent que les souris mutantes ré-exprimant le récepteur CB1 sont d’excellents outils pour l’étude fonctionnelle et translationnelle sur le rôle de ce récepteur dans le cerveau sain ou pathologique.