Thèse soutenue

Approche psycho-physiologique de la blessure chez les sapeurs-pompiers

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Auteur / Autrice : Jérôme Vaulerin
Direction : Serge ColsonFabienne d' Arripe-Longueville
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences du mouvement humain
Date : Soutenance le 08/12/2016
Etablissement(s) : Université Côte d'Azur (ComUE)
Ecole(s) doctorale(s) : Ecole doctorale Sciences du Mouvement Humain (Marseille)
Partenaire(s) de recherche : établissement de préparation : Université de Nice (1965-2019)
Laboratoire : Laboratoire Motricité Humaine, Expertise, Sport, Santé (LAMHESS) (Nice, Alpes-Maritimes ; Marseille, Bouches-du-Rhône ; Toulon, Var) - Laboratoire Motricité Humaine, Education, Sport, Santé
Jury : Président / Présidente : Anne Vuillemin
Examinateurs / Examinatrices : Serge Colson, Fabienne d' Arripe-Longueville, Anne Vuillemin, Aïna Chalabaev, Nicolas Forestier, Pascal Édouard
Rapporteurs / Rapporteuses : Aïna Chalabaev, Nicolas Forestier

Résumé

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Les tâches quotidiennes exercées par les sapeurs-pompiers (SP) peuvent induire d’importantes contraintes musculo-squelettiques, des risques cardiovasculaires, du burnout et des blessures. L’objectif de ce travail doctoral est de caractériser la blessure des SP français et d’analyser l’influence de la pratique d’activité physique AP), du burnout, des stratégies de coping, des traits de personnalité, et des buts d’accomplissement dans l’occurrence des blessures. Nous défendons la thèse selon laquelle la blessure des SP français serait expliquée à la fois par des facteurs psychologiques et physiologiques. Au travers de quatre études expérimentales, les principaux résultats obtenus indiquent que l’entorse de la cheville est la blessure majeure dans cette population. Même si les missions des SP sont dangereuses et variées, les blessures surviennent paradoxalement au cours des heures de pratique de l’AP pendant les jours de garde. De plus, le nombre d’heures d’AP total pratiqué par semaine est associé aux blessures. Nous observons également que les performances réalisées au Y-balance test, au « weight bearing lunge test » sont prédictives de l’entorse de la cheville. Même si nos investigations permettent de mettre en évidence que la blessure est à la fois causée par des facteurs psychologiques (e.g., burnout) et physiologiques, la pratique de l’AP, obligatoire et nécessaire chez les SP, demeure paradoxalement le plus grand pourvoyeur d’accident de travail