Construction et déconstruction d'un héros de roman policier du début du XXème siècle : les Aventures extraordinaires d'Arsène Lupin
Auteur / Autrice : | Cédric Hannedouche |
Direction : | Francis Marcoin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littérature françaises |
Date : | Soutenance le 09/12/2016 |
Etablissement(s) : | Artois |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Sciences de l'Homme et de la Société (N°473) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Francis Marcoin, Marc Lits, Jacques Migozzi, Isabelle Casta |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marc Lits, Jacques Migozzi |
Mots clés
Résumé
La simple évocation du nom d’Arsène Lupin suscite l’assurance d’un divertissement mené jusqu’à son terme jubilatoire. Il ouvre en nous les portes d’un imaginaire plaisant, fait de mystères historiques, de richesses et d’aventures mémorables. Aussitôt le nom fabuleux prononcé qu’émerge une silhouette qui nous agrée, celle bien connue d’un cambrioleur rieur, séducteur et justicier. Un personnage au-dessus des lois et des toits, hors du commun, frondeur et dont les multiples aventures posent les pierres fondatrices d’un art nouveau en littérature. Apparu pour la première fois en 1905, au sein du magazine Je sais tout, le gentleman-cambrioleur a connu, depuis, une remarquable et incomparable longévité. Depuis, le personnage d’Arsène Lupin ne cesse de fasciner et de féconder l’imagination de ses lecteurs jusqu’à phagocyter le nom même de son créateur. Maurice Leblanc est alors un nom qui tombe dans l’oubli tandis que celui d’Arsène Lupin acquiert de son côté une certaine autonomie. Tout au long de leurs multiples parutions, Les aventures extraordinaires d’Arsène Lupin déploient un éventail de textes particulièrement propices à de nouvelles explorations génériques et esthétiques, un réservoir expérimental et fondamental à l’élaboration d’une réflexion nouvelle sur le roman policier en France